Sebta et Melilla: quand un journaliste appelle à « prendre les armes » contre le Maroc
Sebta et Melilla: quand Ignacio Cembrero appelle à « prendre les armes » contre le Maroc
Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero a fait tomber le masque du spécialiste du Maghreb en appelant les habitants des présides occupés de Sebta et Melilla à prendre les armes pour lutter contre le Royaume du Maroc.
Profitant de la pression exercée par l’extrême gauche sur le gouvernement socialiste espagnol dans le but d’exaspérer les tensions contre le Maroc, le journaliste Ignacio Cembrero a encore commis un article des plus tendancieux.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du vendredi 5 février, que l’homme qui souffre d’une addiction pour tout ce qui nuit au royaume, a cette fois-ci fourré vilement son nez dans les villes occupées de Sebta et Melilla.
Une prise de position on ne peut plus belliqueuse qui sonne comme une gifle pour tous ceux qui ne juraient que par ses «analyses» sur les affaires internes du Maroc.
En effet, le «cheikh» Cembrero a publié, mercredi dernier, un article dans le journal El Confidencial, avec comme titre «Aux armes», dans lequel il appelle les habitants à défendre les deux villes avec les armes.
Certes, ce «spécialiste» de la région du Maghreb a essayé de se rattraper en parlant d’arme juridique, comme celle de recourir à l’UE pour mettre fin à la pression marocaine.
Mais le mal est fait. En effet, il est facile de jouer avec les mots guerriers et de chercher à rectifier le tir quand la suite de l’article est teintée de mauvaise foi.
Selone Al Ahdath Al Maghribia, Cembrero croit que l’UE n’aurait pas peur de provoquer une crise avec le Maroc, comme le craint aujourd’hui l’Espagne, quand il s’agit de défendre les intérêts des deux «villes indépendantes».
En fait, c’est Cembrero qui a peur quand il évoque les décisions prises par le royaume pour, dit-il, asphyxier économiquement les deux villes afin qu’elles soient un fardeau pour le gouvernement espagnol. Il cite notamment la fermeture du bureau des douanes commerciales à Melilla.
Mais aussi l’interdiction d’effectuer des exportations à partir de cette ville, la fin de la circulation et l’arrêt de l’introduction des poissons marocains à Sebta.
Et le journaliste, forcement dépité, de souligner que «le gouvernement espagnol ne s’est jamais plaint de ces violations commises par le Maroc ainsi que d’autres infractions qui se sont produites lors des dernières années. Autant dire que le Maroc ne baisse pas les bras et que Madrid laisse les deux villes mourir économiquement».
En définitive, le doyen des journalistes espagnols donne une leçon douloureuse à ceux qui se délectaient de ses articles sur les affaires internes du Maroc.
Il leur apprend que les intérêts de son pays priment sur toute autre considération et qu’en plus, ses attaques dépassent le plafond de l’action gouvernementale espagnole.
Du coup, il est devenu un acteur actif dans une campagne hostile au Maroc dans laquelle il utilise toutes les armes. Son objectif avoué est d’ouvrir un dossier au sein de l’UE sur la situation de Sebta et Melilla après la fermeture des frontières et l’arrêt des activités de la contrebande par le Maroc.
En parallèle, Cembrero cherche à attirer ceux qui trouvent un intérêt dans ce dossier pour les rallier aux résidus du lobby du Sahara avec pour objectif de faire chanter le Maroc.
En vérité, le journaliste défend uniquement la contrebande qui génère des sommes considérables pour les habitants des deux présides occupés. Le «cheikh» laisse libre cours à sa passion morbide pour contrecarrer ce qui est bon pour les Marocains sur un lieu qui ne le lui appartient pas.
Il va jusqu’à appeler, sans vergogne, à prendre les armes contre un pays qui a simplement décidé de lutter contre toutes sortes de trafics et de contrebande qui sapent son économie.