vendredi, novembre 22, 2024
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Reconnaissance US de la marocanité du Sahara: crise d’hystérie collective du pouvoir algérien

Les États-unis reconnaissent la marocanité du Sahara: à Alger, le pouvoir est pris d’une crise d’hystérie collective




La reconnaissance par les États-Unis de la pleine et entière souveraineté marocaine sur son Sahara a déclenché chez le pouvoir actuel à Alger une « véritable hystérie collective », écrit l’éditorialiste Khalil Hachimi Idrissi du mensuel BAB dans sa dernière livraison, sous ce titre: « une risée internationale ».

Khalil Hachimi Idrissi





« Pour un pays qui s’est toujours affiché comme étant neutre par rapport à cette question -c’est-à-dire qu’il déclarait n’avoir aucun intérêt propre direct- et qu’il ne défendait qu’une position principielle sur l’autodétermination des peuples, la réaction maladive (du pouvoir algérien) a, effectivement, de quoi dérouter surtout ceux qui croyaient en cette imposture », écrit Khalil Hachimi Idrissi, directeur général de la MAP et éditorialiste du magazine BAB, publié par l’agence de presse marocaine.

Les vieux généraux d’Alger, « instruits à l’école de propagande de l’Allemagne de l’Est d’avant la chute du mur de Berlin », ont lancé contre le Maroc une campagne de mensonges éhontée que presque tous les médias du pays, « sans aucune forme de retenue déontologique, ou de doute éthique, ont reprise en une chorale pitoyable.




Dans laquelle leur honneur et leur dignité professionnelle ont été largement entamés », fustige l’éditorialiste de BAB. Ils veulent annuler la décision souveraine de Washington sur la souveraineté marocaine dans son Sahara par des « vociférations enfantines » et des « fumisteries puériles » comme si un Etat comme les Etats-Unis d’Amérique pouvait être influencé par les « éructations de généraux cacochymes d’un pays qu’ils ont mené à la faillite », s’étonne encore l’éditorialiste.

« Que pèse donc Alger, aujourd’hui, dans le concert des nations, pour qu’elle pense, par la propagande, peser sur une décision souveraine de Washington ? », s’interroge Khalil Hachimi Idrissi, expliquant que le pouvoir algérien « dont la montre s’est arrêtée aux années 70 ne peut pas, naturellement, saisir les défis et les enjeux actuels ».




Ce sont les rapports de force, les considérations géopolitiques, les deals stratégiques et les intérêts nationaux qui priment, pas « les moulinets avec des épées de bois brandies par des bras chétifs sous-loués », poursuit l’éditorial de ce mensuel publié par la MAP, estimant que « d’autres pays de poids suivront la décision américaine et le fantasme prussien de Houari Boumediène de créer un 6e État, sur mesure, au Maghreb sera définitivement enterré par la communauté internationale sous l’égide de l’ONU ».

Ne serait-ce que par la présence au pouvoir de « vieux généraux illégitimes, spoliateurs de l’indépendance du pays et de ses ressources, rejetés massivement par la population, la voix de l’Algérie n’est plus audible ni crédible », ajoute l’éditorialiste de BAB. « La seule autodétermination qui vaille, aujourd’hui, est celle du peuple algérien qui attend un retour à un Etat civil.




Mais aussi à l’installation d’une authentique démocratie, à une meilleure exploitation de ses richesses contre la prédation, à une économie libre, transparente et compétitive, à une vraie politique d’intégration régionale qui ouvre enfin des perspectives de prospérité collective et à une libération des énergies créatrices de la jeunesse », souligne-t-il.

Au lieu de cela, « la valse de chaises roulantes avec des présidents factices à la tête d’un pouvoir crépusculaire » continue de faire de ce pays, dont les habitants sont connus pour leur « fierté proverbiale », une « risée internationale ». Aussi, « la fuite en avant actuelle de ce régime finissant », de « caporaux », qui pense « pouvoir trouver dans un simulacre de guerre » par mercenaires du Polisario interposés, une « échappatoire à son destin scellé » est son « ultime forfaiture », conclut l’éditorialiste.