États-Unis: Le lobby juif plaide pour la marocanité du Sahara
États-Unis: Le lobby juif plaide pour la marocanité du Sahara
Le lobby juif aux États-Unis se mobilise pour plaider la marocanité du Sahara auprès de l’administration Biden. Jason Isaacson, le directeur des politiques et des affaires politiques au sein de l’ «American Jewish Committee» s’est fait l’avocat du royaume.
«Il est dans l’intérêt de l’Amérique d’honorer la revendication historique du Maroc sur le Sahara occidental tout en adhérant pleinement et en promouvant l’acceptation internationale du plan du Maroc pour l’autonomie sahraouie sous souveraineté marocaine», a-t-il écrit.
C’était dans un article publié sur son site intitulé «Nous devons honorer les « accords parallèles » aux accords d’Abraham pour les Émirats arabes unis et le Maroc». Isaacson affirme que la question du Sahara est d’une «importance fondamentale pour un allié» des États-Unis.
Soutenir la souveraineté du royaume sur la province «apporte plus de stabilité et de prospérité à une région qui est une porte d’entrée continentale.
Ceci sans que cela ne soit un choix difficile pour l’Amérique. La décision prise par le roi Mohammed VI en décembre de reprendre les relations avec Israël rend les choses encore plus faciles», pense-t-il.
Dans son plaidoyer, le responsable d’AJC précise qu’«un Maroc renforcé par le règlement du différend du Sahara occidental et par une coopération dans de multiples secteurs avec Israël sera un partenaire pour promouvoir la stabilité régionale, contrer les forces extrémistes et répondre aux besoins humains».
Et de conclure en adressant un message direct à l’administration Biden, affirmant qu’elle «dispose désormais des outils politiques pour maintenir la force de nos partenaires marocains».
Lors d’une cérémonie à New-York en septembre 2009, Jason Isaacson avait été décoré du Ouissam de chevalier de l’ordre du trône du royaume.
Une distinction remise alors par l’ancien ministre des Affaires étrangères Taieb Fassi Fehri. L’article d’Isaacson n’est pas sans rappeler la tribune en faveur de la marocanité du Sahara, signée la semaine dernière par Elliott Abrams, un diplomate expérimenté ayant travaillé aux côtés de trois présidents républicains : Ronald Reagan, Georges W. Bush et Donald Trump.
Le Maroc riposte ainsi aux sorties de politiques américains, tels John Bolton, James Baker et James Inhofe, pour pousser le président Joe Biden à revenir sur la décision de Donald Trump.