Au maroc, le Roi Mohammed VI est une ligne rouge
Au maroc, le Roi Mohammed VI est une ligne rouge
Que le régime algérien se serve des médias pour s’attaquer à la personne du Roi est une attitude intolérable et condamnable pour les Marocains. Tout le Maroc a d’ailleurs condamné ces actes, la presse nationale également.
C’est l’histoire d’un scorpion qui s’est piqué lui-même. Un média algérien, la chaîne Echourouk pour ne pas la nommer, et les généraux qui sont derrière, ont voulu porter atteinte au Roi du Maroc, provoquant un élan de mobilisation générale dans le Royaume.
Les Marocains ont protesté massivement contre cet acte condamnable et exprimé tout aussi massivement leur amour pour leur Roi.
En plus des moyens de communication classiques, les réseaux sociaux ont été également le théâtre d’une campagne sans précédent d’indignation face à ces attaques immorales et abjectes à l’encontre des institutions marocaines, avec à leur tête l’institution monarchique, écrit le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 15 février. Selon le quotidien, la chaîne de télévision et ceux qui sont derrière ont raté leur coup à tous les niveaux.
Même les citoyens algériens, à savoir son auditoire, n’ont pas pris au sérieux ce que les animateurs ont débité dans cette émission. Nombreux l’ont d’ailleurs contestée.
Cela dit, dans son numéro du même jour, Al Akhbar évoque une unanimité nationale pour condamner ces attaques et n’a pas manqué de faire allusion à la Saint-Valentin au cours de laquelle, cette année, poursuit-il, les Marocains ont déclaré unanimement leur amour à leur Roi.
Le hashtag «Le Roi est une ligne rouge» fait rage sur les réseaux sociaux, indique le quotidien. Le corps médiatique national a également réagi à ces actes, indique le quotidien. C’est ainsi que l’Association nationale des médias et des éditeurs a dénoncé le contenu «immoral» et «condamnable» de l’émission diffusée par la chaîne officielle algérienne Echourouk qui a porté atteinte aux institutions marocaines et, notamment, à l’Institution monarchique.
L’Association indique que les directeurs de publication et les chefs d’entreprises médiatiques affiliées à l’ANME déplorent le niveau bas et immoral atteint par cette chaîne financée par les contribuables algériens en s’en prenant à la personne du Roi, qui jouit du respect et de l’estime du Maroc et de nombre de pays.
Selon le quotidien Assabah qui consacre un dossier à ce sujet dans son édition du même jour, les partis politiques ont également condamné les provocations médiatiques algériennes, plus particulièrement la tentative de porter atteinte au Maroc et ses symboles.
Assabah cite notamment le RNI, le PAM et le PJD qui, tout en condamnant ces actes, partagent avec toutes les composantes du peuple marocain un sentiment de fierté face aux victoires diplomatiques successives remportées par le Royaume et dénoncent la tentative d’attenter à la dignité du Maroc, à ses constantes nationales et à ses symboles.
Car, souligne le quotidien, c’est le rayonnement du Maroc qui explique cet acharnement sur le Royaume. La clé du succès, «c’est l’économie, espèces d’idiots», lance le quotidien en direction des voisins de l’Est. C’est aussi le développement croissant du pays, dans tous les domaines, qui fait enrager ses voisins.
Si le Maroc a pu percer en Afrique, ce qui n’est nullement pour plaire à l’Algérie, c’est grâce aux relations économiques qu’il a pu nouer avec un grand nombre de pays du Continent et aux partenariats contractés avec ces États dans le cadre d’une approche gagnant-gagnant.
Ce qui fait encore plus mal à l’Algérie, c’est le projet du gazoduc Maroc-Nigeria qui risque sans doute d’asphyxier complètement ce pays en le privant de débouchés pour sa principale ressource économique, le gaz. Mais c’est surtout le rapprochement même entre le Royaume et le Nigeria, ancien membre de l’axe Alger-Lagos-Pretoria, qui fait enrager la junte militaire au pouvoir.