Énergies renouvelables: le modèle marocain cité en exemple par les Nations unies
Énergies renouvelables: le modèle marocain cité en exemple par les Nations unies
La directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, a cité le Maroc en exemple, en matière de promotion et d’investissement dans les énergies renouvelables, à l’occasion de la présentation d’un nouveau rapport majeur des Nations unies sur l’environnement.
« Je devrais citer le Maroc à titre d’exemple (…) des pays qui ont investi, il y a dix ans, dans les énergies renouvelables et qui sont maintenant d’importants producteurs d’énergies renouvelables à partir du double thermique éolien et solaire », a déclaré Inger Andersen lors d’une conférence de presse conjointe avec le Secrétaire général de l’ONU pour la présentation de cet important rapport intitulé « Faire la paix avec la nature ».
La responsable onusienne a également appelé les pays en développement à investir dans la nature et à amorcer le virage de la transformation énergétique, afin d’aboutir à une « économie renouvelée » et respectueuse de l’environnement.
Selon le rapport du PNUE, le monde pourrait s’attaquer en même temps aux crises du climat, de la biodiversité et de la pollution. Ces crises exigent toutefois « une action urgente de la part de l’ensemble de la société », a fait valoir, de son côté, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Les choix des gens comptent », a estimé Antonio Guterres, soulignant qu’environ deux tiers des émissions mondiales de dioxyde de carbone sont liées aux ménages. « L’atmosphère et les océans sont devenus des décharges pour nos déchets et les gouvernements continuent de payer plus cher pour exploiter la nature que pour la protéger », a-t-il déploré.
Il a ajouté que « nous surexploitons et dégradons l’environnement sur terre comme en mer ». L’étude du PNUE montre également que l’économie mondiale a presque quintuplé au cours des cinq dernières décennies, mais à un coût énorme pour l’environnement.
Malgré une diminution des émissions de gaz à effet de serre en raison de la pandémie de Covid-19, le réchauffement climatique est en passe d’augmenter de 3 degrés Celsius au cours de ce siècle, alors que les maladies liées à la pollution tuent quelque neuf millions de personnes prématurément chaque année et que plus d’un million d’espèces végétales et animales risquent de disparaître.