Les Douanes françaises saluent la coopération avec les autorités marocaines
Les Douanes françaises saluent l’étroite et constante coopération avec les autorités marocaines
Les Douanes françaises ont salué, ce lundi, l’ “étroite et constante coopération bilatérale entre les autorités marocaines et françaises” qui a permis la restitution d’un trésor archéologique inestimable au Royaume du Maroc.
Une cérémonie de restitution de près de 25.000 pièces archéologiques saisis en 2005 et 2006 en France, s’est tenue fin février au Maroc, en présence de l’ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal et du ministre de la Culture marocain Othman El Ferdaous.
Cette opération de restitution, “fruit d’une étroite et constante coopération bilatérale entre les autorités marocaines et françaises”, revêt “une importance toute particulière en matière d’information et de sensibilisation du public sur cette forme illégale de destruction du patrimoine”. “Elle illustre notamment l’importance de la coopération douanière” entre la France et le Maroc, soulignent les Douanes françaises sur leur site internet.
Ce trésor qui est composé de fossiles paléontologiques et archéologiques, des trilobites, des dents, des crânes et des mâchoires d’animaux, des pointes de flèches et des outils taillés et des gravures rupestres qui ont été sortis illégalement du territoire marocain, provient de sites présahariens et de l’Anti-Atlas et date de – 500 000 millions d’années et de l’époque du paléolithique et du néolithique (6 130 000 ans /- 6 000 ans), relève la même source.
Composé de près de 25.000 pièces saisies en 2005 et 2006 par les brigades de Perpignan et d’Arles, ce trésor archéologique avait été présenté lors d’une première cérémonie de restitution organisée en octobre dernier dans la ville de Marseille.
“Ce sont près de 3 tonnes de biens archéologiques qui rejoignent enfin le Royaume du Maroc”, se félicitent les Douanes françaises. “Les objets restitués forment un lot impressionnant en volume mais en valeurs archéologique et paléontologique, irrémédiablement affectées par la perte de la valeur scientifique suite à leur décontextualisation lors du pillage initial”, relève la même source.
Cette restitution a été précédée le 11 février dernier d’un débat sur le trafic illicite de biens culturels et archéologique au Maroc, organisé par l’Institut Culturel Français à Rabat en présence de chercheurs marocains, d’un représentant de la douane marocaine et de l’attaché douanier de la France en poste au Maroc.
Il a contribué, avec d’autres personnes fortement impliquées, à fluidifier les relations avec les différents acteurs de ce dossier français et marocains, a-t-on souligné de même source. Pour rappel, la récupération de ces objets archéologiques s’inscrit dans le cadre du plan d’action du ministère marocain de la Culture visant la protection du patrimoine et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels, en particulier le patrimoine mobilier.
Elle intervient aussi conformément aux engagements internationaux du Maroc et de la France relatifs à la mise en œuvre de la Convention de 1970 de l’UNESCO pour l’interdiction et la prévention de l’importation, de l’exportation et du transfert de propriété des biens culturels à laquelle les deux pays sont parties.