Salé: un adolescent égorgé à cause d’un dirham
Salé: un adolescent égorgé à cause d’un dirham
Les riverains d’un quartier de Salé se sont réveillés en fin de semaine avec un terrible drame. Un jeune homme a égorgé son ami après une dispute pour un dirham.
Cinq heures ont suffi aux services de police relevant de la préfecture de Salé pour mettre la main sur le principal responsable du drame qui a secoué la ville en fin de semaine.
Un jeune homme de 19 ans vient d’être arrêté après avoir égorgé jeudi dernier son ami de 17 ans, qui a succombé à ses blessures avant même son arrivée à l’hôpital. C’est Assabah qui rapporte les contours de cette affaire dans son édition du lundi 15 mars.
Ainsi, selon la publication, les services de police de Salé ont été mis en état d’alerte après la mort d’un adolescent à Hay Errahma. L’affaire avait d’ailleurs suscité un vif émoi au sein de la population du quartier.
L’enquête diligentée a alors révélé que la victime et son présumé assassin se connaissaient. Ils partageaient leur quotidien en collectant de vieux objets dont la revente leur permettait de subvenir à leurs besoins.
Mais il semblerait qu’un conflit ait dégénéré entre les deux jeunes hommes en fin de semaine dernière, ce qui a conduit le plus âgé des deux à égorger l’autre.
Le plus dramatique dans cette affaire, comme l’explique Assabah, c’est que les deux personnes se disputaient pour un dirham. Celui qu’on accuse aujourd’hui de ce meurtre a alors saisi les restes d’une ampoule cassée pour égorger son ami. Il a ensuite pris la fuite.
Il s’est caché au domicile de sa famille où il a été retrouvé par la police. Le quotidien ajoute que l’accusé a décrit aux enquêteurs les détails de ce qui s’était passé. Il a été déféré devant le parquet qui a ordonné une reconstitution des faits.
En attendant, Assabah rappelle que ce crime n’est pas sans rappeler celui qui a eu lieu, il y a à peine un mois, dans le même quartier, lorsque six membres d’une même famille avaient été retrouvés égorgés à leur domicile.
À ce jour, ce crime intrigue encore, tant l’enquête piétine en raison du manque de preuves laissées par le criminel sur place qui a mis le feu aux corps des victimes.