Mustapha Bakkoury fait les frais d’une colère royale
Mustapha Bakkoury fait les frais d’une colère royale
Une colère du roi Mohammed VI serait derrière l’interdiction faite à Mustapha Bakkoury de quitter le territoire national à destination de Dubaï dans le cadre des préparatifs de la section marocaine pour l’exposition universelle 2020.
Derrière cette interdiction faite à l’ancien secrétaire général du PAM, sa mauvaise gestion de Masen (Moroccan agency for solar energy), qu’il préside depuis plus de dix ans, mais Mustapha Bakkoury « est également soupçonné d’ « intelligence avec un État étranger » qui pourrait être l’Allemagne. Berlin serait intéressée par les chantiers d’énergie verte lancés au royaume » par le biais de Masen.
C’est d’ailleurs sur la gestion de cette agence que Mustapha Bakkoury serait visé par une enquête du ministère public ouverte il y a de cela trois mois, souligne le quotidien Assabah. L’actuel PDG de Masen a été nommé par le roi Mohammed VI en décembre 2009. Mais très tôt des soupçons de mauvaise gestion et de légèreté à la tête de la super-agence ont commencé par peser sur lui.
Dans un dossier, le magazine Économie et Entreprises titrait « Avis de tempête sur Masen ». Le magazine évoquait notamment « un manque de fluidité des process au niveau managérial », pointant également le fait que « le président de Masen serait beaucoup plus absorbé par la Région de Casablanca et ses grands projets immobiliers, ce qui l’empêcherait de trancher d’autres sujets urgents ».
En octobre dernier, au cours d’une séance sur les énergies renouvelables, présidée par le roi Mohammed VI, il a relevé un certain nombre de retards pris dans « l’exécution de ce vaste projet et a attiré l’attention sur la nécessité de faire aboutir ce chantier stratégique dans les délais impartis et suivant les meilleures conditions, en agissant avec toute la rigueur requise ».