Covid-19: un nouveau variant marocain?
Covid-19: un nouveau variant marocain?
À Ouarzazate, une nouvelle souche du nouveau coronavirus covid-19 vient d’apparaître. Mais jusque-là, Azzedine Ibrahimi, directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, reste confiant en attendant la détermination de sa caractéristique précise.
Les travaux de recherche du Comité Scientifique Covid-19 ont affirmé l’existence de 28 nouveaux variants dont le variant nigérien, le variant anglais, et autres. Mais, le nouveau variant apparu est considéré comme une souche de génome 100 % marocain, a indiqué Azzedine Ibrahimi, qui n’est pas du tout ébranlé, vu les effets positifs de la vaccination dans le royaume.
«Cela conduit à un sentiment de sécurité chez le public tant qu’il voit que le nombre de décès est en baisse et que le système de santé supporte le nombre de cas positifs au virus», a souligné le spécialiste, également membre du Comité Scientifique Covid-19. Toutefois, « l’état génomique des souches virales présentes au Maroc appelle à beaucoup de prudence ».
Sur sa page Facebook, celui-ci a déclaré qu’ «après avoir analysé la séquence génomique des souches qui sont apparues à Dakhla, ce qui a été fait par notre laboratoire en coopération avec l’Institute of Health, qui a prouvé que la question est liée à l’ascendance britannique, on peut conclure que cette souche, qui a atteint le point le plus éloigné du Royaume du Maroc qui connaît une faible densité de population, sera inévitablement présente dans toutes les régions marocaines».
Ainsi, bien que la situation soit semi-stable dans le royaume du Maroc à en croire le professeur Azzedine Ibrahimi, il faudra continuer à respecter les mesures mises en place, «d’autant plus que notre processus de vaccination n’est pas encore terminé.
Il est toujours à la merci du marché international des vaccins». Le souhait de ce dernier «c’est de sortir de la crise du Covid-19 avec l’été, et plus particulièrement avec l’Aïd al-Adha, si Dieu le veut, avec le moins de pertes humaines, sociales et économiques».
Au plan scientifique, Pr Ibrahimi espère dès le 10 mai, un assouplissement des mesures de restrictions avec la stabilisation des données et après la fête de l’Aïd Al-Fitr. De plus, tous les examens finaux en ce qui concerne l’éducation se feront en présentiel. De même, les cafés et les restaurants pourront ouvrir et les rassemblements pourraient être de plus en plus autorisés. La levée des restrictions se fera ainsi progressivement jusqu’à la dernière mesure, souligne Pr Ibrahimi.