Faute de contrebandiers marocains, Ceuta condamnée à se reconvertir
Faute de contrebandiers marocains, Ceuta condamnée à se reconvertir
La coalition Caballas de Ceuta entend soumettre à l’Assemblée locale un plan de reconversion des industriels du Tarajal qui ont cessé leurs activités depuis la fermeture des frontières avec le Royaume du Maroc.
La coalition proposera à la plénière de l’Assemblée la conception et l’exécution d’un plan de reconversion des commerçants de Tarajal qui, avec le dialogue et la participation des propriétaires et le partenariat public-privé, permettra de relancer les activités dans ce domaine avec de nouveaux projets intégrés dans le nouveau modèle de production à mettre en œuvre dans l’enclave occupée de Ceuta.
Les commerçants considèrent que la ville ne peut rester indifférente à cette réalité et qu’elle doit trouver un moyen de «réorienter» ces infrastructures et de les mettre au service du «nouveau modèle économique» que le préside occupé de Ceuta tente de mettre en œuvre (industrie numérique, énergie de transition…).
Ceci «avec l’aide des propriétaires». La crise économique qui sévit dans la ville autonome occupée continue d’être une préoccupation majeure, tant pour les acteurs des secteurs les plus sensibles de la population que pour les agents sociaux et les institutions publiques.
Pour Caballas, il est dévastateur de voir les locaux commerciaux «fermer» les uns après les autres. Mais la situation des espaces commerciaux de Tarajal inquiète davantage «en raison de son volume». D’une activité économique qui était «bouillante», avec 230 boutiques fonctionnant «à plein régime», ils sont devenus une «zone déserte où plus personne ne passe», et où seulement une vingtaine de boutiques continuent d’ouvrir leurs portes.