Affaire Brahim Ghali: l’Espagne envoie au monde un message d’hypocrisie
Affaire Brahim Ghali: l’Espagne envoie au monde « un message d’hypocrisie » (Expert américain)
En invoquant des « raisons humanitaires » pour justifier l’accueil sur son territoire, sous une fausse identité, du dénommé chef du groupe séparatiste armé Brahim Ghali, l’Espagne envoie au monde « un message d’hypocrisie », a estimé l’analyste américain Calvin Dark.
Dans une déclaration à la MAP à Washington, Dark, un spécialiste des questions internationales, a ajouté que par l’accueil de ce fugitif poursuivi pour des crimes de terrorisme et de génocide, l’Espagne « récompense les crimes de guerre et ferme les yeux sur les séquestrés en crise ».
« Combien de séquestrés dans les camps de Tindouf contrôlés par le polisario souffrent et ont besoin de soins médicaux ?
Nous ne connaissons pas cette réponse parce que le polisario et l’Algérie tiennent les réfugiés sahraouis en otage – loin de la vue du monde », a poursuivi le président et co-fondateur du centre RC Communications.
Il est tout à fait clair que l’Algérie, qui a organisé le transfert du chef des séparatistes armés depuis les camps, a prouvé une nouvelle fois qu’elle n’est pas un simple spectateur innocent dans ce conflit qui est vieux de plusieurs décennies autour du Sahara marocain.
Selon l’analyste américain Calvin Dark, « sans l’Algérie, qui soutient le polisario, il n’y aurait même pas de conflit ».
« L’Organisation des Nations unies et la communauté internationale doivent tenir l’Algérie pour responsable pour le rôle qu’elle a joué depuis le début » dans ce différend régional, rappelle ce grand connaisseur du Maghreb.