vendredi, novembre 22, 2024
InternationalNationalPolitique

Sebta et Melilla: le Maroc cherche le soutien des pays arabes

Sebta et Melilla : le Maroc cherche le soutien des pays arabes




Le Maroc sollicite l’aide des pays arabes pour faire face à l’Union européenne (UE) qui soutient, de son côté, le gouvernement espagnol dans la défense de la territorialité espagnole des villes de Ceuta et Melilla.




Après avoir obtenu le soutien des États-Unis qui ont reconnu sa souveraineté au Sahara, le Maroc sollicite l’aide des pays arabes pour récupérer les villes autonomes occupées de Ceuta et Melilla.

Dans un communiqué publié samedi, le Forum démocratique et social dans le monde arabe, composé de partis politiques de divers pays arabes dont la Syrie, l’Égypte, la Somalie, la Palestine, le Liban, la Jordanie et Bahreïn, a indiqué qu’il « rejette la politique espagnole basée sur la séparation des deux villes de leurs racines historiques, culturelles et sociales ».




« La crise migratoire aux frontières de Ceuta n’est pas une cause, mais plutôt une conséquence de l’accueil par l’Espagne de Brahim Ghali sous une fausse identité », affirme le Forum qui appelle aussi l’UE à revoir sa politique migratoire en Méditerranée qu’il juge « colonialiste » et « fondée sur la promotion du trafic de marchandises d’une part ; et dans le rejet de la libre circulation des personnes d’autre part ».

De nombreuses personnalités politiques espagnoles ont officiellement invité le gouvernement de Pedro Sanchez à revoir sa position avec le royaume du Maroc.




Ceci à la suite de l’arrivée en masse de migrants marocains à Ceuta. José Luis Rodríguez Zapatero, Felipe González, Alfonso Guerra, José Bono, Josep Piqué, Ana Palacios et José Manuel García-Margallo ont souligné la nécessité d’avoir une position plus conciliante envers le Maroc afin d’éviter la rupture des relations.

Les relations entre le Maroc et l’Espagne sont tendues depuis l’accueil en avril du leader du Polisario, Brahim Ghali, pour « raison humanitaire ». Accusé de tortures, de génocide et de violations des droits humains, il comparaîtra le mardi 1ᵉʳ juin par visioconférence depuis l’hôpital de Logroño où il a été admis.