Brahim Ghali en Espagne: des révélations pointent la responsabilité d’Arancha Gonzalez
Brahim Ghali en Espagne: de nouvelles révélations pointent la responsabilité d’Arancha Gonzalez
L’ex-chef de cabinet d’Arancha Gonzalez a comparu ce lundi en tant que «mis en cause» devant le juge d’instruction près du tribunal n°7 de Saragosse, Rafael Lasala.
Dans ses déclarations, L’ancien chef de cabinet d’Arancha Gonzalez Camilo Villarino a assuré que l’ancienne ministre «connaissait l’identité du patient qui est entré en Espagne depuis l’Algérie, sans contrôle douanier», indique OK Diario. Le diplomate a affirmé que Mme Gonzalez l’avait appelé, le 18 avril, pour lui communiquer qu’«il a été décidé d’admettre Ghali en Espagne». Villarino a ajouté qu’«il ne croit pas que l’ancienne ministre ait pris cette décision elle-même» mais sans révéler la partie qui aurait autorisé l’accueil du chef du groupe séparatiste armé Polisario.
La semaine dernière, le quotidien ABC a révélé que des investigations menées par le juge d’instruction Rafael Lasala ont permis de lever le voile sur une «opération de coordination» entre le ministère des Affaires étrangères et le département de la Défense, via l’armée de l’air, destinée à couvrir l’accès de Brahim Ghali sur territoire espagnol. Parallèlement aux déclarations de Camilo Villarino, la partie civile, représentée par l’avocat Antonio Urdiales, a exigé la comparution d’Arancha Gonzalez en tant que «mise en cause» dans cette affaire, rapporte Europa Press.