vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéo) Le boxeur maroco-italien Hassan Nourdine, champion d’Italie superplume

(Vidéo) Hassan Nourdine, champion d’Italie superplume après avoir battu un boxeur aux tatouages néonazis




Hassan Nourdine, le boxeur maroco-italien de 34 ans, a fait sensation en remportant à l’unanimité des juges le titre de champion italien de la catégorie superplume face à un adversaire couvert de tatouages néonazis, Michele Broili. «J’ai eu encore plus de plaisir à gagner», a déclaré le champion.

Michele Broili





Hassan Nourdine ne connaissait pas son adversaire, relate Open. Il a découvert «déconcerté» les tatouages de son opposant. Dans un premier temps, lui et son entraineur «pensaient avoir mal vu» et «ne voulaient pas y croire».

Mais l’idée d’abandonner face à un tel adversaire n’a pas traversé l’esprit du boxeur. Il est venu «pour faire son travail», et il l’a fait.

Outre un tatouage évoquant «les Skinheads du Front de Vénétie», un groupe violent, raciste et antisémite, le boxeur est couvert des lettres SS et du crâne «Totenkop», utilisé par les unités SS chargées de la gestion des camps de concentration et par la 3e division SS, particulièrement brutale et responsable de nombreux massacres et crimes de guerre.

Sur Michele Broili, on retrouve également le chiffre 88, référence commune au salut hitlérien et aux combattants SS.




En réaction à la polémique, la Fédération italienne de boxe a indiqué que le boxeur risquait la disqualification pour ses tatouages et a déclaré «condamner fermement et péremptoirement et stigmatise le comportement de son membre».

Les organes de la justice fédérale pourraient être saisis par la fédération, alors que Hassan regrette que la fédération ne se soit pas rendue compte «dès le début que ce boxeur avait ces sympathies», rappelant que «l’incitation à la haine est punie par la loi».

Malgré les symboles on ne peut plus explicite de son boxeur, l’entraineur de Michele Broili a déclaré qu’il s’était toujours comporté «de manière exemplaire».

Il est «le prototype de l’athlète qui se réveille à 4 heures du matin et s’entraîne trois fois par jour», mais ce qui est reproché au perdant du soir dépasse largement son comportement sur le ring.