Défense et armement: le Maroc augmente son budget militaire
Défense et armement: le Maroc augmente son budget militaire
Dans un contexte de crise avec l’Algérie qui a rompu ses relations diplomatiques et interdit aux avions militaires comme civils de survoler son espace aérien, le Royaume du Maroc prévoit d’augmenter son budget consacré à la défense et à l’armement. Il pourrait atteindre les 50 milliards de dirhams.
« Les budgets de l’année prochaine laissent déjà entrevoir une augmentation historique du budget de la Défense et de l’armement », fait savoir Atalayar, précisant que pour la première fois, la barre des 50 milliards de dirhams, soit un peu moins de 5 milliards d’euros, sera franchie.
En allouant un aussi important budget à la Défense, le roi Mohammed VI, chef d’état-major général des Forces armées royales, entend ainsi renforcer davantage l’armée marocaine pour parer à toute éventuelle attaque algérienne.
Avec la reprise des relations diplomatiques avec Israël sous l’égide des États-Unis sous Donald Trump, le Royaume du Maroc ambitionne de créer une usine de fabrication de drones kamikazes.
Mais en attendant, le royaume du Maroc a déjà manifesté son intention d’acquérir auprès d’Israël des systèmes de missiles à courte et moyenne portée.
Le Royaume du Maroc a également déjà manifesté son intention d’acquérir des véhicules blindés et des chars d’Israël afin de renforcer son armée. Le Royaume du Maroc entretient de très bonnes relations avec les États-Unis qui est son partenaire privilégié.
Selon Joey Hood, le sous-secrétaire d’État américain pour le Moyen-Orient, « le Royaume du Maroc est le seul pays d’Afrique avec lequel nous avons un accord de libre-échange, et nous, ainsi que nos entreprises, considérons le Royaume du Maroc comme une porte d’entrée sur le continent ».
Dans ce sens, les autorités américaines ont annoncé il y a quelques jours, la création d’une plateforme numérique (Laayouneconnect.com).
Cette plateforme numérique est destinée à promouvoir la région du Sahara, reconnu comme un territoire marocain par les États-Unis sous Donald Trump.