Ceuta et Melilla ne peuvent pas vivre en tournant le dos au Maroc
Ceuta et Melilla ne peuvent pas vivre sans le Maroc
Les villes de Ceuta et Melilla « ne peuvent pas vivre en tournant le dos au Maroc », ont assuré Kissy Chandiramani (PP) et Dunia Almansouri (CPM), annonçant une métamorphose de la frontière à sa réouverture.
La responsable des Finances de Melilla, Dunia Almansouri, a indiqué, lors d’un forum économique tenu dans la ville, que la reprise des activités du poste douanier unilatéralement fermé par le Royaume du Maroc en août 2018, sera l’une des premières questions à résoudre dès la réouverture de la frontière.
La responsable des Finances de Melilla est consciente que la frontière « ne sera plus la même » et que la contrebande va disparaître.
C’est pourquoi la ville autonome sera transformée en une « ville de commerce » qui attire les visiteurs et potentiels acheteurs marocains à la recherche de produits de marque qui ne seraient pas disponibles dans la ville de Nador et ses environs.
Pour sa part, la responsable de l’Économie, des finances et de la fonction publique de Ceuta, Kissy Chandiramani, est d’accord avec son homologue de Melilla que Ceuta ne veut pas vivre en tournant le dos au Maroc.
« Il ne s’agira pas de revenir à la situation d’avant mars 2020 marquée par le commerce illégal, mais de mettre en place une douane moderne pour contrôler les entrées et les sorties et les flux migratoires éventuels », a-t-elle expliqué.
Le Royaume du Maroc a fermé sa frontière avec Ceuta et Melilla le 13 mars 2020 pour limiter la propagation du Covid-19. Depuis lors, la frontière est restée fermée et pour le moment, aucune date n’est annoncée pour sa réouverture.