Algérie: un général viré suite à son désaccord avec la gestion des camions détruits à Bir Lahlou
Algérie : Un général limogé à cause de son désaccord avec la gestion des camions détruits à Bir Lahlou
La purge au sein de l’armée algérienne se poursuit… Le dernier acte dans ce long processus a été le limogeage du général Mohamed Kaidi, qui occupait le poste de chef du département emploi-préparation au sein de l’Etat-major de l’armée, révèle le site Algérie Part Plus.
Cette disgrâce serait la conséquence d’un différend entre Kaidi et son supérieur hiérarchique, le général Said Chengriha, portant sur la gestion de l’affaire des camions algériens détruits près de la zone tampon de Bir Lahlou au Sahara occidental, avance la même source.
«De nombreuses informations ont circulé sur un désaccord profond entre le général-major Mohamed Kaidi avec les autres décideurs militaires notamment des hauts responsables du haut commandement militaire sur le dossier très sensible des ressortissants algériens assassinés au Sahara Occidental», explique le média algérien.
Et d’ajouter que «Mohamed Kaidi a osé, face à la hiérarchie militaire, exprimer son désaccord.
Il n’était pas d’accord sur le mode de gestion de cette crise sécuritaire et sur la riposte qu’il fallait adopter contre le voisin marocain. Plus grave encore, le général-major Mohamed Kaidi aurait soulevé de nombreuses questions sur les circonstances dans lesquelles sont morts les trois camionneurs algériens».
Le général relevé de ses fonctions, âgé de 60 ans, appartient à la nouvelle génération d’officiers qui piaffent d’impatience de prendre les commandes de l’armée. Kaidi était d’ailleurs pressenti pour diriger l’armée de terre.
Un poste qui balise à son détenteur d’être promu ensuite chef des armées et diriger le pays, comme en témoignent les ascensions de Ahmed Gaïd Salah et Said Chengriha.
Avant son limogeage, le général Kaidi tenait à s’inscrire dans la ligne officielle anti-Maroc du pouvoir en place. Des positions qu’il exprimait à l’occasion de ses participations à des réunions internationales, suscitant à chaque fois l’ire de certains médias au Maroc. (Pour en savoir plus: source)