vendredi, novembre 22, 2024
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Les provinces du Sud du Maroc: ouvertures diplomatiques et voies de développement

Les provinces du Sud du Maroc: « grandes ouvertures diplomatiques et nouvelles voies de développement »




À coup de topos dialectiques et d’argumentaires topiques, un parterre d’officiels, de diplomates, d’opérateurs privés et de géopoliticiens se sont penchés, jeudi et vendredi à Dakhla, sur nombre d’aspects incarnant la dynamique économique et diplomatique en marche dans les provinces du sud du Maroc. C’était lors du 1er forum “MD Sahara” du groupe media “Maroc Diplomatique”.





Des thématiques diverses mais qui gravitent, tout en convergeant, autour de la thématique retenue pour ce baptême de feu du MD Sahara, en l’occurrence “Les provinces du Sud : Grandes ouvertures diplomatiques et nouvelles voies de développement”.

De l’histoire à la géopolitique, en passant par l’économie et les percées diplomatiques, tous les volets, ou presque, inhérents aux provinces du sud du Royaume ont été passés au peigne fin, le temps d’un exhaustif et solide tour d’horizon.

Et chacun y est allé de son couplet. Plantant le décor, le directeur de la publication de Maroc Diplomatique, Hassan Alaoui, a déclaré à la MAP que ce conclave n’a pas d’autres prétentions que de faire de la pédagogie, d’expliquer aux gens, les jeunes notamment, à la fois la mémoire du Maroc et son avenir et “nous inscrire dans les exigences imposées par le contexte national, régional et international”.

En plus clair et au registre de l’histoire, des intervenants ont remonté le fil des phases et dates phares du parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc. Dans cet exercice, un focus sur le conflit artificiel autour du Sahara marocain s’impose de lui-même.




À cet égard, le directeur général de l’Observatoire d’études géopolitiques (OEG, Paris), Charles Saint-Prot, a fait valoir que la décolonisation du Sahara marocain a été définitivement scellée en 1975.

Avec l’Accord de Madrid, la décolonisation est terminée et les territoires sahariens sont redevenus marocains. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il est insensé que cette situation reste inscrite à l’ordre du jour de la 4è commission de l’ONU car n’étant que le reliquat des demi-mesures prises à l’époque de la guerre froide.

“On peut comprendre mais rien n’empêche de modifier les choses quand elles ont évolué”, a-t-il lancé. Pour ce qui de l’économie, le développement que connaît le sud du Maroc a été mis en avant, et c’est là tout un symbole, par des diplomates africains accrédités à Rabat qui ont été, unanimes, à relever le “grandes” et “remarquables” mutations qui s’opèrent, de fil en aiguille, dans ces contrées.

Les ambassadeurs du Cameroun, de la Côte d’Ivoire et du Tchad ont, particulièrement, souligné que le processus de développement des provinces du sud du Maroc, déjà en marche et qui est sans cesse renforcé et étoffé, profitera amplement à tout le continent.




Car, ont-ils étayé, “Trait d’union”, “passerelle” et “tampon” entre l’Afrique et l’Europe, le sud du Maroc est la région tout indiquée pour s’ériger en hub d’échanges économiques et commerciaux entre les deux blocs continentaux.

Côté diplomatie, l’on ne pouvait aucunement manquer de restituer le processus des ouvertures consulaires à Dakhla et à Laâyoune. A ce propos, l’ambassadeur, DG de l’Agence marocaine de coopération internationale, Mohamed Methqal a indiqué que plus de 24 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique, ont déjà décidé d’ouvrir des consulats dans les deux villes, contribuant à en faire des pôles consulaires importants.

Ces consécrations confirment de manière édifiante la souveraineté et l’unité des territoires marocains et traduisent la reconnaissance explicite par ces pays de la marocanité du Sahara et de leur confiance dans la sécurité, la stabilité et la prospérité dont jouissent les provinces du sud, a-t-il soutenu.

Au même registre, le président fondateur de l’Institut Amadeus, Brahim Fassi Fihri, a relevé que la multiplication des consulats généraux dans les provinces du sud incarne l’expression la plus concrète et la plus visible sur le terrain du soutien à la souveraineté du Maroc.




En plus des ouvertures consulaires, synonyme limpide d’acquis diplomatiques engrangés, d’autres avancées majeures ont été sous les feux de la rampe, particulièrement l’adoption de résolutions onusiennes “de plus en plus précises” en faveur du plan marocain d’autonomie et la condamnation “de plus en plus constante” des manœuvres des séparatistes de l’entité fantoche.

Des analyses méthodiques mais des bilans et annonces aussi. Plusieurs officiels et ministres ont saisi la tribune offerte par le Forum pour communiquer sur les programmes de leurs départements respectifs en lien avec les provinces du sud du Maroc.

Dans ce sens, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a indiqué que son département attache un intérêt tout particulier à la diversification de l’offre de formation dans les provinces du Sud, laquelle, selon lui, répond déjà parfaitement aux besoins spécifiques de ces régions.

De son côté, la ministre de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille, Aawatif Hayar, a annoncé que la région de Dakhla-Oued Eddahab sera la première étape d’une série de rencontres de concertation, envisagées par son département en perspective de l’élaboration de la Stratégie du pôle social 2021-2026.




Point d’orgue du 1er Forum et épilogue de ses travaux.

Le groupe media “Maroc Diplomatique” a lancé, vendredi, l’Observatoire africain de développement économique et social, une plateforme de débats autour de thématiques centrées, entre autres, sur le développement tous azimuts du continent. Situant le cadre de création de l’Observatoire, le directeur de publication de “Maroc Diplomatique”, Hassan Alaoui, a précisé à la MAP qu’il s’agit d’initier les gens, notamment les jeunes, à la chose diplomatique en mettant à profit l’expérience “inédite” que cet organe médiatique a forgée, pour accompagner les efforts officiels moyennant une “pédagogie de la diplomatie”.

L’idée est de faire de la “diplomatie parallèle” pour prêter main forte à la diplomatie officielle qui n’a absolument pas d’alternatives ni de pendants tout aussi importants, “mais on se propose d’accompagner cette diplomatie prioritaire qui agit conformément à la vision de SM le Roi Mohammed VI”, a-t-il soutenu.

Lors de la séance de clôture, lecture a été donnée à un message de fidélité et de loyalisme adressé à SM le Roi Mohammed VI par le comité d’organisation et les participants.