L’ancien maire de Nador condamné à 4 ans de prison ferme
L’ancien maire de Nador condamné à 4 ans de prison ferme
L’ancien député-maire de Nador, Slimane Houliche, a été condamné à 4 ans de prison ferme par le tribunal des crimes financiers de Fès pour dilapidation de deniers publics, corruption et trafic d’influence.
Cet article est une revue de presse des quotidiens Al Massae et Al Akhbar. Le tribunal des crimes financiers de Fès a condamné, mardi dernier, l’ancien parlementaire et président de la commune de Nador, Slimane Houliche, à quatre ans de prison ferme pour dilapidation de deniers publics, corruption et trafic d’influence.
Le quotidien arabophone Al Massae rapporte, dans son édition du jeudi 2 décembre, que le mis en cause était poursuivi en état d’arrestation depuis 2019 en compagnie de ses deux vice-présidents.
Les deux adjoints ont bénéficié de la liberté provisoire après avoir passé près d’une année en détention.
Les trois accusés avaient été révoqués de leurs fonctions suite à un jugement du tribunal administratif d’Oujda.
Ils ont été épinglés pour leur mauvaise gestion suite à un rapport accablant réalisé par le parquet général près du tribunal des crimes financiers.
Le quotidien Al Akhbar, qui traite le même sujet dans son édition du jeudi 2 décembre, donne plus de détails sur les faits reprochés à l’ancien président de la commune de Nador, Slimane Houliche (PAM) et ses deux vice-présidents Allal Fares (PJD) et Lhoussine Ouhalli (PAM). Al Akhbar rapporte qu’une commission de l’inspection générale du ministère de l’Intérieur avait audité les comptes et contrôlé la gestion du secteur de l’urbanisme dans cette commune durant la période allant du 26 novembre 2018 au 1er février 2019.
Le rapport des inspecteurs a relevé de graves dysfonctionnements dans la gestion de cette commune.
Lequel rapport a été remis au gouverneur de la province qui a porté plainte contre les trois élus devant le tribunal administratif.
Cette juridiction a prononcé son jugement en révoquant le président Slimane Houliche et ses deux adjoints du conseil de la commune.
Ces derniers accordaient des autorisations de modification de construction destinées à compléter les procédures d’enregistrement à la conservation foncière sans se référer à la commission chargée de cette mission.
Le rapport a relevé, en outre, l’octroi d’autorisations de construire sans l’approbation de l’Agence urbaine et d’autres autorisations pour la construction de bâtiments sur des terrains issus d’un morcellement illégal.
Sur un autre registre, le quotidien Al Akhbar rapporte que la cour d’appel de Kenitra a condamné l’ex-président de la chambre de commerce du Gharb, Houcine Talmoust, à trois de mois de prison ferme pour abus de confiance.
L’accusé qui occupe aujourd’hui la fonction du vice-président de la chambre de commerce de Rabat-Salé-Kenitra avait perdu une partie du matériel saisi par le tribunal quand il a été nommé gardien judiciaire.