(Document) Maroc: Le ministère de la Santé dément avoir reçu une recommandation pour la réouverture des frontières
(Document) Maroc: Le ministère de la Santé dément avoir reçu une recommandation pour la réouverture des frontières
Dans un communiqué publié ce mercredi soir, le Ministère de la Santé dément les informations relayées dans des médias et selon lesquelles le comité scientifique aurait émis un avis favorable pour la réouverture des frontières.
« Suite à ce qui a été diffusé par certains sites médiatiques et sur les réseaux sociaux à propos des recommandations du Comité Scientifique et Technique du Covid-19 concernant la réouverture des frontières et la reprise des voyages maritimes et aériens, le ministère de la Santé et de la Protection sociale assure tous les citoyens que cette nouvelle est fausse et sans fondement et qu’aucune recommandation n’a été émise à cet égard, jusqu’à la rédaction de ce communiqué », précise le département de Khalit Ait Taleb.
Le Ministère assure que « ce comité se réunit de manière hebdomadaire pour évaluer la situation épidémiologique nationale et internationale et discuter des dernières recherches scientifiques internationales et nationales.
Le Ministère assure que « ce comité se réunit de manière hebdomadaire pour soumettre des recommandations fondées sur des analyses scientifiques, qui sont présentées en dernier lieu au comité interministériel qui prend les décisions appropriées ».
Par ailleurs, le ministère de la Santé rappelle l’émergence du mutant « Omicron », que l’OMS a classé comme préoccupante. Enfin, le Ministère appelle tous citoyens à adhérer aux mesures préventives et barrières, et à se rendre dans les centres de vaccination afin de se faire vacciner, dans le but de maintenir la stabilité de la situation épidémiologique au Royaume du Maroc. Aucune recommandation n’a été faite de manière explicite à la tutelle.
Cependant, lors d’une réunion tenue plus tôt dans la journée du mercredi, la plupart des membres du comité ont préconisé la « prudence » mais estimé que la situation actuelle pourrait justifier « une réouverture partielle » des frontières aériennes et maritimes.