vendredi, novembre 22, 2024
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ONU-Sahara: large soutien à la première cause nationale

ONU-Sahara: Large soutien à la première cause nationale




L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution de la Quatrième commission sur le Sahara marocain, consacrant l’attachement de la communauté internationale à un règlement politique à ce conflit artificiel dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.




Cette résolution réitère en effet, une nouvelle fois, le soutien de l’Assemblée générale au processus politique mené sous les auspices des Nations-Unies, sur la base des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue de parvenir à une solution “politique juste, durable et mutuellement acceptable” à ce différend régional.

L’adoption de cette résolution et les débats qui ont eu lieu à la 4ème commission tout au long du mois d’octobre et début novembre ont consacré une nouvelle fois la désuétude et la déchéance des positions biaisées de l’Algérie sur le Sahara marocain. Ils démontrent à nouveau le rétrécissement du soutien de l’Algérie qui se compte sur les doigts des mains, alors que le Maroc, grâce à la justesse de sa cause et à la force des ses arguments, compte sur l’appui fort, agissant et sans cesse grandissant de l’écrasante majorité des membres de la communauté internationale.

En effet, les débats à l’occasion des travaux de la 4è Commission de l’AG de l’ONU, témoignent d’un soutien “retentissent” et multiforme à la première cause nationale du Maroc et à la pertinence de l’initiative d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume, comme seule solution durable, réaliste et de compromis à ce conflit d’une autre ère.

Se succédant au podium de la salle de la 4è commission, les ambassadeurs et représentants des Etats membres, des cinq régions du monde, ont ainsi tenu à souligner les efforts “crédibles” du Maroc et son engagement dans le cadre du processus politique onusien visant à parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis, à ce conflit régional.




Tout au long des débats, les ambassadeurs et représentants de délégations et de groupements régionaux ont pris la parole pour aussi exprimer leur soutien à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud et mettre en avant le sérieux, la crédibilité et la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie.

Cet appui sans équivoque et sans réserve à la position marocaine et à l’intégrité territoriale du Royaume reflète clairement le soutien dont jouit le Maroc, ainsi que l’aboutissement de son action diplomatique à tous les niveaux sous la conduite perspicace et clairvoyante de SM le Roi Mohammed VI. En effet, au niveau des Nations-Unies, 163 pays, représentant 85% des Etats membres de l’organisation, ne reconnaissent pas l’entité factice liée au polisario, créée illégalement par l’Algérie.

Il y a lieu de souligner, dans ce cadre, que le débat général de la Quatrième Commission a confirmé, une fois de plus, la mort et l’enterrement définitif du référendum, à la faveur de la solution politique consensuelle à ce différend, incarnée par l’initiative marocaine d’autonomie.

De même, plusieurs intervenants ont salué l’ouverture par de nombreux pays de consulats dans les villes de Laâyoune et Dakhla, scellant une fois pour toutes leur soutien inconditionnel à la marocanité du Sahara. Ils ont mis un accent particulier sur l’essor, le progrès et le développement inclusif que connaissent les provinces du Sud, grâce aux investissements colossaux engagés dans la région, comme en témoigne le nouveau modèle de développement au Sahara lancé par SM le Roi en 2015 avec un budget de huit milliards de dollars.




Aussi, la légitimité des élus de provinces du Sud, qui sont les véritables représentants des populations du Sahara, a été mise en relief par les intervenants. A ce propos, la participation des élus des deux régions du Sahara marocain aux séminaires régionaux et travaux du C24, ainsi qu’aux deux tables-rondes de Genève, ont été saluées par les Etats membres des Nations-Unies.

Ainsi, les différents ambassadeurs et représentants des pays du monde arabe, d’Afrique, des Caraïbes, d’Amérique latine, et du Pacifique ont pris la parole pour insister sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations du Conseil de sécurité contenues notamment dans ses dernières résolutions qui appellent à faire des progrès dans la recherche d’une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et basée sur le compromis.

Ces résolutions consacrent aussi le processus des tables-rondes amorcé par l’ancien Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain, Horst Köhler, et définissent, une fois pour toutes, les participants au processus politique sur ce différend régional, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.

Devant la Commission, les intervenants, qui ont salué la nomination du nouvel Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, ont aussi mis l’accent sur le fait que les quatre parties concernées se sont engagées à se réunir pour une troisième table ronde, dans le même format et avec les mêmes participants, dans le cadre du processus des tables-rondes.




Ils ont, à cet égard, souligné que cela est conforme à la demande faite par le Conseil de sécurité aux quatre participants de rester engagés pendant toute la durée du processus politique dans un esprit de réalisme et de compromis pour assurer une issue positive.

Les séances du débat général de la Commission ont également été l’occasion de rappeler que les résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 ont, toutes, mis en exergue la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie au Sahara, soulignant que ce plan transcende les positions traditionnelles et répond aux standards internationaux en matière de délégation de pouvoir aux populations locales.

C’est dans ce contexte que l’ensemble des pays du Golfe arabe en plus de la Jordanie et du Yémen ont réitéré leur soutien ferme et constant à l’initiative marocaine d’autonomie comme solution de compromis à la question du Sahara, en rejetant “toute atteinte” aux intérêts suprêmes ou à la souveraineté et à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.

Les représentants de ces pays ont rappelé, à ce propos, leur position commune au sujet de la question du Sahara marocain, tout en saluant les efforts sérieux et crédibles du Royaume dans le cadre du processus politique mené sous les auspices exclusifs des Nations-Unies. De même, un très grand nombre de pays africains ont tenu à saluer la dynamique vertueuse de réformes que connaît la région du Sahara, à la faveur notamment des projets structurants mis en place dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud, ainsi que les efforts déployés en matière de promotion des droits de l’Homme.




Ces pays ont également affirmé que l’initiative marocaine d’autonomie est “la solution de compromis essentiel”, d’autant plus qu’elle “prend en compte les spécificités de la région, suit la logique du compromis et répond aux normes internationales les plus élevées en matière de dévolution des pouvoirs aux populations locales”.

Par la même occasion, les pays africains ont insisté sur l’impératif d’aboutir rapidement à une solution définitive à la question du Sahara afin de relever les défis sécuritaires dans la région. “Un règlement politique juste et durable de ce différend régional de longue date, est vital, non seulement pour la stabilité et la sécurité du Sahel, mais également pour le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb Arabe”, ont-ils insisté.

Par ailleurs, plusieurs pays africains ont tenu à exprimer leur “vive préoccupation” par rapport aux violations des droits de l’homme dans les camps de Tindouf, au Sud-ouest de l’Algérie. Pour sa part, l’Union européenne (UE) a exprimé son soutien à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara, ainsi qu’au processus politique mené sous l’égide des Nations Unies.

L’UE a également réitéré son appel à l’enregistrement par le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Réfugiés (HCR) de la population des camps de Tindouf, en territoire algérien, tel que maintes fois demandé par le Conseil de sécurité. L’Union européenne a aussi mis en relief le processus des tables rondes avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”.




De son côté, la Communauté des États d’Amérique latine et des caraïbes (CELAC), groupement régional fort de 33 États d’Amérique latine, a également réaffirmé, devant la 4ème Commission, son soutien ferme au processus de négociations engagé sous les auspices des Nations-Unies pour parvenir à une “solution politique” au conflit autour du Sahara marocain.

La Communauté des États d’Amérique latine et des caraïbes a ainsi souligné qu’elle “continue d’appuyer avec force les efforts du Secrétaire général et de son Envoyé personnel pour parvenir à un règlement politique juste, durable et mutuellement acceptable” à la question du Sahara, conformément à la Charte des Nations-Unies et aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.

Pour les États d’Amérique latine et des Caraïbes, les efforts multilatéraux pour promouvoir des négociations “substantielles” et “plus intensifiées” entre les parties vont continuer sous l’égide du SG de l’ONU et son envoyé personnel pour le Sahara marocain, Staffan de Mistura, le but étant de trouver une solution définitive à un conflit qui n’a que trop duré. Plusieurs pays de la région latino-carébienne, y compris le Salvador, le Guatemala, la Dominique, La Grenade, Saint-Lucie, ont réaffirmé leur soutien fort à l’initiative marocaine d’autonomie et aux réalisations du Maroc dans ses provinces du Sud.

De la région de l’Asie-pacifique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a réaffirmé son soutien “indéfectible” à la marocanité du Sahara.




Elle a, à cet effet, mis en relief la déclaration finale ayant sanctionné le 3è Forum Maroc-Etats insulaires du Pacifique (EIP) dans laquelle les chefs de délégations ont tenu à réaffirmer l’attachement commun aux principes de l’égalité souveraine, de l’indépendance, et de l’intégrité territoriale des Etats, tout en reconnaissant que la région du Sahara est partie intégrante du Royaume du Maroc.

De la même force de conviction, des pétitionnaires des provinces du Sud du Royaume ainsi que de plusieurs pays, ont pris la parole lors de ce conclave de la 4è commission pour souligner leur soutien à la position marocaine et au plan d’autonomie qui demeure la solution “la plus fiable” et “la plus crédible” pour parvenir à un règlement définitif de ce différend régional.

“L’initiative marocaine d’autonomie garantit un avenir rayonnant à l’ensemble de la région sahélo-saharienne”, ont-ils indiqué, relevant que “cette initiative audacieuse, qui permet aux populations sahraouies de gérer démocratiquement leurs propres affaires, a fait l’objet de consultations inclusives au niveau local et national”. Ils ont, par la même, déploré la “situation désespérée” que subissent les populations séquestrées dans les camps de Tindouf il y a plus de 45 ans, relevant que ces personnes “sont utilisées et abusées pour obtenir des gains politiques et criminels”.

À cet égard, ces pétitionnaires ont mis en garde contre les organisations militaires qui ont établi des bases d’entraînement dans les camps de Tindouf, situés près de la zone sahélo-saharienne, ajoutant que ces organisations guettent les jeunes dans ces camps en vue de les recruter notamment à des fins de terrorisme et de trafic de drogue et d’êtres humains.




Les intervenants ont, par ailleurs, insisté que la participation de toutes les parties au processus des tables rondes sur le Sahara marocain demeure “essentielle” pour aboutir à une solution durable à ce conflit artificiel. Les pétitionnaires ont, en outre, mis en avant la participation massive des populations des provinces du Sud au triple scrutin législatif, régional et communal du 8 septembre dernier, soulignant que les populations de cette partie du Royaume ont fait preuve d’un engagement “profond et sincère” à la démocratie et d’une volonté inébranlable de participer au développement de leur pays, le Maroc.

Les pétitionnaires originaires des provinces du Sud y compris des élus issus du scrutin du 8 septembre dernier ont mis en relief l’attachement des populations du Sahara à leur marocanité et souligné, preuve à l’appui, le calme et la stabilité qui règnent au Sahara marocain, le plein respect des droits de l’homme ainsi que l’émancipation politique et le développement socio-économique que connaît la région, battant ainsi en brèche les allégations fallacieuses de l’Algérie et de son pion “le polisario” sur la situation au Sahara marocain.

Un grand nombre de pays ont soutenu aussi l’action pacifique menée par le Maroc à Guerguerat, le 13 novembre 2020, et ayant permis le rétablissement une fois pour toutes de la circulation dans cette zone frontalière entre le Maroc et la Mauritanie.

Intervenant à la fin des débats de la Commission sur la question du Sahara marocain, l’ambassadeur, Représentant permanent du Maroc auprès des Nations-Unies, Omar Hilale, a affirmé que la décolonisation du Sahara marocain est “irréversiblement” scellée depuis 1975, suite à l’Accord de Madrid.




Dans ce cadre, l’ambassadeur a relevé que le Conseil de Sécurité vient d’adopter la résolution 2602 sur la question du Sahara marocain, par laquelle il a réaffirmé, comme il le fait systématiquement dans toutes ses résolutions depuis 2004, que la solution à ce différend régional ne peut être que politique, réaliste, pragmatique, durable et de compromis.

À cet effet, le Conseil a demandé à M. de Mistura, le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général pour le Sahara marocain, de reprendre la facilitation du processus politique des tables rondes, avec ses 4 participants, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le “polisario”, a indiqué le diplomate.

Et de poursuivre que l’instance exécutive de l’ONU a, une nouvelle fois, réaffirmé la prééminence, le sérieux et la crédibilité de l’Initiative marocaine d’autonomie, qui constitue l’unique solution à ce différend régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Maroc.

Évoquant la “responsabilité première” de l’Algérie dans la création et le maintien du différend régional sur le Sahara marocain, l’ambassadeur a affirmé qu’elle est établie sur tous les plans: politique, diplomatique, militaire, juridique et humanitaire.




La flagrance des actes et décisions de l’Algérie dans ce conflit artificiel autour du Sahara marocain est “irréfutable”, a-t-il souligné. Il a, de même, appelé la communauté internationale à empêcher l’Algérie et son “polisario” de faire des enfants des camps de Tindouf les “potentiels terroristes de demain”.

“Il faut impérativement empêcher l’Algérie et son +polisario+ de faire des enfants d’aujourd’hui les potentiels terroristes de demain, comme ils l’ont fait avec Abou Adnan Al Sahraoui, le fondateur et ancien chef de Da’esh au Sahel”, a relevé M. Hilale devant la 4ème Commission.

Par ailleurs, l’ambassadeur, représentant du Maroc auprès de l’ONU a mis en exergue la dynamique de développement tous azimuts dans les provinces du Sud, soulignant que le Sahara marocain est désormais une région “moderne, tournée vers l’avenir et ancrée dans son héritage culturel et traditionnel ancestral, et ce grâce à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI.

Le droit au développement des populations des provinces sahariennes du Maroc est une “réalité palpable et vécue au quotidien”, a insisté M. Hilale, notant qu’il “n’est pris en otage ni par l’hostilité de l’Algérie, ni par l’attente d’une quelconque négociation”.