Affaire Pegasus: le directeur central de la PJ rejette les accusations d’espionnage
Affaire Pegasus: le directeur central de la police judiciaire rejette les accusations d’espionnage
Le directeur central de la police judiciaire à la Direction générale de la sécurité nationale, a révélé, cette semaine, la position officielle de l’institution quant aux accusations d’espionnage et l’utilisation du logiciel «Pégase» de la compagnie israélienne NSO.
«Y a-t-il des preuves dans le cas de l’espionnage par le logiciel Pegasus ? Il y a certains qui se déchaînent, sans preuves», a déclaré Mohamed Dkhissi, lors d’une conférence de presse.
Le directeur de la PJ a qualifié l’accusation du Royaume du Maroc et la promotion médiatique de l’affaire Pegasus de «complot» visant à limiter le pouvoir du royaume et à freiner les objectifs qu’il s’est fixés. «Le pays et les institutions de sécurité ne sont pas affectés par ces accusations», a-t-il insisté.
Mohamed Dkhissi a rappelé que «la Direction générale de la sûreté nationale applique la loi au Royaume du Maroc dans le plein respect des droits du citoyen et de sa dimension humaine, avec humilité, et sans arrogance ni autoritarisme».
Dans sa réponse aux raisons de cette «campagne», le responsable a attribué cela à la «force régionale du Maroc et à sa position au niveau arabe», ajoutant que le succès des deux pôles de sécurité dans le royaume est devenu «irritant pour les ennemis du pays».
«Il existe des agences anti-marocaines opérant dans ce contexte, qui tentent de répandre des rumeurs», a-t-il reconnu avant d’assurer que les deux directions de sécurité du Royaume du Maroc «sont sur la bonne voie, grâce à l’engagement de leur présidence et au sacrifice de leurs éléments, et de leurs règles».
D’autre part, Mohamed Dkhissi a rappelé que les services de sécurité au Royaume du Maroc ont désormais d’excellentes relations avec un groupe de pays dans le cadre de la coordination sécuritaire et de la coopération internationale, révélant que le Royaume du Maroc au niveau d’Interpol dispose désormais d’une coordination sécuritaire avec 195 pays.
La coopération sécuritaire marocaine est un modèle aux niveaux international et arabe, a-t-il conclu.