vendredi, novembre 22, 2024
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Espagne: l’hôpital de Logroño confirme que Brahim Ghali a été admis sous une fausse identité

Espagne: l’hôpital de Logroño confirme que Brahim Ghali a été admis sous une fausse identité




L’assistante qui a enregistré l’entrée de Brahim Ghali à l’hôpital de Logroño en Espagne a été identifié par la police, sur ordre du juge Rafael Lasala, et elle a confirmé que le chef du Polisario a été admis sous la fausse identité de «Mohamed Benbatouche» à l’aide du même passeport qu’il détenait à son atterrissage à la base aérienne de Saragosse.

Le juge avait demandé en novembre à ce que l’employée du service d’admission de l’hôpital soit identifiée afin de l’entendre comme témoin, jugeant son témoignage pertinent dans cette affaire.

L’employée a alors été entendue le 14 décembre, selon un document officiel de la police consulté par Vozpopuli, précisant qu’une photocopie du passeport de Ghali lui avait été remis par un de ses compagnons qui a signé le document d’admission sans s’être identifié.

Aussi, selon ce rapport, aucune numérisation du passeport n’a été effectuée, car seule une photocopie en noir et blanc du document fictif a été présentée à l’hôpital. Brahim Ghali a, en revanche, bien été admis en raison de la gravité de l’infection par le Covid-19.




Brahim Ghali a été identifié comme «patient arrivant dans une ambulance médicalisée et admis aux soins intensifs», alors que «la personne qui l’accompagne n’a pas de numéro de téléphone ni d’adresse».

L’employée sera entendue par l’Audience nationale espagnole, alors que les médecins qui ont déjà témoigné ont tous désigné les dirigeants du gouvernement de Riojan comme étant ceux qui ont géré son admission.

Selon le directeur de l’hôpital, le chef du bureau de la présidence, Eliseo Sastre lui aurait demandé s’il était prêt à admettre un patient sans lui révéler qui il était.

Pour le juge, les autorités étaient donc au courant, plusieurs jours à l’avance, de l’arrivée de Ghali alors que deux affaires pénales étaient ouvertes contre lui et que la police cherchait à le localiser.

Le juge Lasala compte maintenant sur l’audition du directeur adjoint de la police nationale pour déterminer si le ministre de l’Intérieur était au courant, avant le scandale, de la visite en Espagne du chef du Polisario.