vendredi, novembre 22, 2024
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HRW accusée d’implication dans une «campagne politique systématique hostile» au Maroc

Human Rights Watch accusée d’implication dans une «campagne politique systématique hostile» au Maroc




La Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH) a réagi au rapport récent de Human Rights Watch, dénonçant notamment les paragraphes concernant le Sahara.

Celles-ci administrent «la preuve monumentale de son implication dans une campagne politique systématique hostile» au Royaume du Maroc, et de l’incohérence de son propre raisonnement à aborder les faits réels, a indiqué la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme dans une mise au point relayée par la MAP.

La Délégation interministérielle aux droits de l’Homme a signalé «la position timide» de Human Rights Watch au sujet de la question du Sahara, quoiqu’elle admette la nature de ce conflit régional soumis au Conseil de sécurité depuis des décennies, indique le communiqué.

Revenant sur «l’insistance de Human Rights Watch à ressasser une thèse désuète et son incapacité à évoquer l’Initiative marocaine d’autonomie qui jouit d’une reconnaissance internationale.




L’Initiative marocaine d’autonomie a été constamment qualifiée de sérieuse et crédible», la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme a estimé que ladite Organisation non gouvernementale, de par son «alignement avéré sur la thèse du parrain du séparatisme, aura renié les pré-requis de l’impartialité censés conduire le travail d’une organisation des droits de l’Homme».

L’instance dirigée par Ahmed Chaouki Benayoub ajoute que l’ONG «fait peu de cas de l’appel onusien à l’implication des parties dans la recherche d’une solution politique, réaliste, négociée et acceptée par toutes les parties, comme l’a constamment souligné le Conseil de sécurité».

«Human Rights Watch s’est donc distancée des principes de l’impartialité nécessaire qu’elle implique vis-à-vis d’un conflit régional de cette ampleur, dès lors qu’elle ne peut prétendre à l’objectivité en ne citant, ne serait-ce que timidement:




– La coopération avec la Commission des droits de l’Homme de l’ONU,
– L’interaction du Royaume avec les procédures spéciales du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU,
– Le rôle joué par les deux Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Lâayoune et Dakhla,
– L’accueil réservé dans ladite résolution du Conseil de sécurité aux initiatives prises par le Royaume du Maroc, etc.

Ce n’est pas la première fois que le Royaume du Maroc critique le rapport de Human Rights Watch. L’année dernière, la délégation a estimé que l’ONG fait «fi, avec préméditation, des prérequis méthodologiques et des normes en vigueur dans le travail des organisations non gouvernementales, notamment l’impartialité et l’objectivité».

En 2019, la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme avait estimé que le rapport de l’ONG «verse dans l’approximation et les conclusions générales».