(Vidéo) Gad Elmaleh: j’ai fait la queue à la préfecture pour un titre de séjour
(VIDÉO) GAD ELMALEH : « J’AI FAIT LA QUEUE À LA PRÉFECTURE POUR AVOIR UN TITRE DE SÉJOUR »
L’humoriste maroco-canadien Gad Elmaleh raconte avoir fait la queue à la préfecture pour avoir un titre de séjour pendant des journées entières.
« La normalisation des rapports [entre Israël et le Maroc], j’en suis tellement fier. J’en suis heureux mais pas surpris ! », a déclaré Gad Elmaleh dans un entretien à Valérie Abecassis pour le magazine Culture sur i24NEWS à l’occasion de la tournée de son nouveau sixième one-man show titré « D’ailleurs », en France, en Belgique et en Suisse.
Il se dit « énormément touché par les accords d’Abraham », car il est “arabophone” et donc “connecté” à cela. Au cours de cette interview, l’humoriste a abordé plusieurs sujets notamment la question du « vivre-ensemble » en France.
« Le vivre-ensemble doit être une conséquence de ce qu’on nous a appris plus jeune, de connaître et tolérer l’autre. Mais on arrive aujourd’hui après tous les problèmes et les accidents, et on dit ‘venez on fait du vivre-ensemble’. Bah non, c’est trop tard », estime-t-il.
Au sujet de la diversité culturelle et cultuelle au sein de son public, l’humoriste marocain explique : « Je ne suis pas dans des choses ‘fake’ ! Plusieurs langues parlent en moi, plusieurs identités. Je parle de mon identité religieuse, ma nationalité, tout est mêlé. […] Je ne suis pas dans une posture de paix, je suis dedans, je le vis ! ».
Valérie Abécassis a par ailleurs interrogé son invité sur l’immigration, l’un des thèmes de son spectacle. Gad Elmaleh rappelle son statut d’immigré lors de son arrivée en France : « J’ai fait la queue à la préfecture de l’Île de la Cité pour avoir un titre de séjour pendant des journées entières.
On écorchait mon nom et j’étais avec le monde entier, tous les pays d’Afrique, du Moyen-Orient, d’Asie. C’est moi qui peux parler de l’immigration en France, et ce n’est pas un bobo qui va me faire la leçon !
[…] Je priais pour avoir le droit de travailler en France. Un moment donné, c’est à moi d’être critique vis-à-vis de ceux qui se comportent mal et de ceux qui n’aiment pas la France comme je l’aime ».
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