Participation marocaine au 33ème Forum des femmes parlementaires
Participation marocaine aux réunions du 33ème Forum des femmes parlementaires
Le parlement marocain a participé dimanche aux réunions de la 33ème session du Forum des femmes parlementaires, dans le cadre des activités de la 144ème Assemblée de l’Union interparlementaire, qui se tient actuellement à Bali, en Indonésie, a indiqué la Chambre des représentants.
La section parlementaire marocaine a été représentée à ces réunions par la députée Khadouj Slassi, a précisé la première chambre du Parlement dans un communiqué.
Les réunions ont abordé un certain nombre de questions relatives aux femmes, aux efforts d’égalité et aux expériences parlementaires en matière de promotion de la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant en période de Covid-19 et de rétablissement après la pandémie, a fait savoir la même source.
Les réunions ont également porté sur la promotion des technologies de l’information et de la communication en tant que catalyseur pour le secteur de l’éducation en période de pandémie.
Dans son intervention concernant le dernier axe, la députée Khadouj Slassi a fait savoir que le monde de l’éducation, pendant la crise sanitaire, a été appelé à s’adapter pour assurer sa continuité, à travers le déploiement de dispositifs techniques nécessaires dans un monde d’inégalité de chances, rapporte le communiqué.
« Il a fallu développer de nouvelles méthodes d’apprentissage utilisant des technologies adaptées à l’enseignement à distance. Ce n’était pas facile », a-t-elle dit, “car tout le monde n’y était pas préparé de la même manière et par les mêmes moyens et il était difficile d’adopter la transformation numérique au début”.
Le niveau d’équipement technique au sein des écoles est très insuffisant, le savoir-faire, l’autonomisation et l’accessibilité des élèves et des enseignants au monde numérique faisaient défaut, en particulier dans les zones à risque et reculées du monde, a-t-elle poursuivi, soulignant que les filles sont les premières victimes des inégalités.
Dans le même contexte, la parlementaire marocaine a expliqué que l’espace de l’enseignement classique qu’est l’école connaît une profonde transformation.
Malgré les diverses réactions négatives à toute nouveauté, il est maintenant prouvé que le numérique sert les intérêts des étudiants, permettant de la sorte une plus grande diffusion et un accès plus précis, plus large et plus rapide à la connaissance et à l’information, et offre de nombreuses possibilités d’acquérir de l’expérience, des compétences et, avant tout, de l’interaction, où l’on apprend de manière plus rapide et plus flexible.
Elle a aussi noté que l’enseignement numérique est appelé à compléter, améliorer et dynamiser l’enseignement présentiel, en facilitant et en fluidifiant le dialogue entre les différentes parties prenantes: élèves, enseignants, parents et administrations, afin de préparer une génération capable d’accompagner le monde de demain sans oublier que l’accès à ce monde soit juste et équitable pour tous.