vendredi, novembre 22, 2024
Faits divers

Ukraine: un étudiant marocain tué par l’armée russe, son père raconte

Ukraine : un étudiant marocain tué par l’armée russe, son père raconte




Alors qu’il rentrait à Moldova le 20 avril dernier, Mustapha Jabry, un étudiant marocain, a été tué dans une attaque russe contre un bus dans la ville ukrainienne d’Odessa.

Son père raconte ce qu’il s’est passé. La famille Jabry est en deuil. Sur sa page Facebook, Mustapha Jabry, ex-délégué régional du ministère de la Communication à Agadir, a annoncé la mort de son fils Anas Jabry, tué dans un bombardement russe de la ville d’Odessa, au Sud de l’Ukraine.

Anas est né d’un père marocain et d’une mère ukrainienne.

« Mon fils rentrait de Moldova en direction d’Ukraine, en compagnie de sa mère. Ils croyaient que la situation s’est apaisée.

Or, ils ont été surpris par les attaques russes au niveau des frontières et mon fils a été tué mercredi soir (20 avril dernier)  », explique à Asswate Maghribia le père de la victime.

« Je leur rendais régulièrement visite en Ukraine tandis que mon fils venait tous les étés passer ses vacances au Maroc », raconte Mustapha Jabry.




Selon ses explications, il n’a pas pu rapatrier le corps de son fils à cause de la guerre qui continue de sévir dans le pays.

« Ceci dit j’ai essayé toutefois de lier contact avec des amis en Ukraine afin d’organiser des funérailles selon le rite musulman et l’enterrer dans un cimetière, ce vendredi 22 avril », ajoute le père de l’étudiant.

Jeudi, le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas, a déclaré lors d’une conférence de presse qu’il n’avait pas encore reçu d’informations sur le décès d’étudiants marocains en Ukraine.

Depuis le déclenchement de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’ambassade du Maroc à Kiev avait recommandé aux citoyens marocains se trouvant en Ukraine de quitter le pays pour leur sécurité, via les vols commerciaux disponibles.

Sur les 9 000 étudiants marocains inscrits dans les établissements universitaires d’Ukraine, quelques-uns ont été rapatriés vers le Maroc, certains ont regagné d’autres pays européens tandis que d’autres sont restés sur place.