dimanche, novembre 24, 2024
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L’aide alimentaire de l’ONU à Tindouf réduite de moitié

L’AIDE ALIMENTAIRE DE L’ONU À TINDOUF RÉDUITE DE MOITIÉ




L’aide alimentaire distribuée par les Nations unies dans les camps de réfugiés sahraouis de Tindouf ou du Sahel, situés au sud de la Mauritanie, pourraient diminuer de moitié selon les données du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM).

La raison en est le conflit en Ukraine et ses conséquences comme la hausse des prix des céréales, et des taux de fret. De plus, la hausse des prix du carburant ajoute une deuxième phase d’augmentation des coûts de transport qui s’ajoute à celle vécue lors de l’arrêt mondial de la pandémie. Conjugués leurs répercussions impactent en premier, les populations sensibles comme, les réfugiés ou autres.

Bien que les effets du conflit aient été atténués à la base logistique de Las Palmas de Gran Canaria, d’où sont distribués vivres et aide à l’Afrique de l’Ouest et au Sahel grâce à une anticipation (achat un an à l’avance) et un mode de gestion idoine quant à l’augmentation des achats futurs anticipés, le Programme alimentaire mondial des Nations unies ne sera pas en mesure de satisfaire les 47 millions (+17%) de personnes pour lesquels il travaille.

Selon l’Organisation onusienne, si les prix alimentaires continuent d’augmenter, le nombre de personnes ayant besoin d’une aide alimentaire augmentera.




Aussi les priorités iront aux pays les plus vulnérables et à préoccupation particulière comme l’Afghanistan, l’Ethiopie, le Soudan du Sud, la Syrie et le Yémen. Aussi est-il compréhensible qu’à souffrance atténuée d’autres populations en payent le prix d’où les réductions dans les aides.

Pour ce qui est des Sahraouis séquestrés de Tindouf qui vivent dans les camps du sud-ouest de l’Algérie, fortement dépendants de l’aide ou de l’assistance internationale cela va de mal en pis sachant en cela que le soutien alimentaire du Programme alimentaire mondial des Nations unies avait déjà diminué de 44% quant au panier de base.

Aussi du côté des camps, on s’en remet à la société civile et l’Etat espagnols qui malgré le froid avec les dirigeants du mouvement séparatiste et de son sponsor l’Algérie, n’ont eu de cesse de contribuer à l’humanitaire, en acheminant assistance alimentaire et aide médicale.

Dans un communiqué publié par un média « sahraoui » biberonné par les séniles d’Alger, on peut lire « L‘ONU a fermé le robinet de l’aide humanitaire dans les camps de réfugiés sahraouis qui vivent désormais presque entièrement de ce qu’ils reçoivent des associations et des familles d’accueil en Espagne ».

Et après quelques blablas de circonstances et crachant dans la soupe, laissant toutefois le côté misérabilisme bien apparent: « Lors des livraisons récentes, la quantité de nourriture distribuée avait été réduite et les produits étaient de moins bonne qualité. Maintenant, ils ne viennent même plus.




Les personnes touchées sont les enfants et les femmes enceintes qui ont bénéficié de programmes d’alimentation facilitant le régime alimentaire sain recommandé ».

Les séquestrés sahraouis des cinq camps de Tindouf, nous apprend encore le biberonné des séniles d’Alger, vivent pratiquement, de l’aide reçue d’associations espagnoles, de l’Algérie et, dans une “moindre mesure“, de l’Union européenne.

Tant et si bien que le régime d’Alger bombant le torse a fait savoir qu’un arrivage de 40 tonnes de produits alimentaires a été envoyé à Tindouf.

Il n’est pas dit dans l’histoire combien sont arrivés dans les camps ni combien, chemin faisant ont été détournés par les capos.

Cela étant, les difficultés rencontrées par le Programme alimentaire mondial des Nations unies en Afrique du Nord-Ouest, en plus de celles dérivées de la guerre et de l’inflation, sont liées au financement et à l’arrivée des fonds car la capacité des donateurs « a diminué ».

Bien que certains d’entre eux comme les États-Unis aient fait des contributions supplémentaires pour compenser cet effet, les ressources restent cependant limitées et elles doivent être réparties entre plusieurs crises selon l’importance de leur niveau et de leur besoin.