L’exercice militaire maroco-américain African Lion 2022 inquiète l’Algérie
L’EXERCICE MILITAIRE MAROCO-AMÉRICAIN AFRICAN LION 2022 INQUIÈTE L’ALGÉRIE
L’exercice militaire maroco-américain African Lion 2022 qui se déroulera dans de nouvelles zones dans les provinces du Sud du Royaume du Maroc, à quelques encablures des camps de Tindouf et à quelques kilomètres des frontières Est du Royaume du Maroc provoque un vent de panique chez le voisin de l’Est. Au point que l’armée algérienne a organisé des manœuvres militaires à Tindouf, avec des munitions réelles. À quelques jours du coup d’envoi d’African Lion 2022 prévues le 20 juin, la peur semble s’emparer de l’armée algérienne. Lundi, Chef d’État-major de l’Armée nationale populaire (ANP), Saïd Chengriha a supervisé dans la soirée un exercice militaire tactique avec des munitions réelles dans la région de Tindouf, près de la frontière.
Devant ses troupes de la 3ème région militaire, Saïd Chengriha a déclaré que l’armement sophistiqué n’est pas suffisant pour asseoir la force d’une armée, rapporte le quotidien arabophone Al Ahdath. Selon le général de corps d’armée (Ce grade est, selon l’ordre hiérarchique ascendant, intermédiaire entre celui de général de division et celui de général d’armée), l’efficacité de celle-ci réside dans les capacités psychiques et physiques des combattants. En se basant sur les déclarations du secrétaire général du ministère algérien de la Défense, les médias espagnols font savoir que cet exercice de l’armée algérienne s’est déroulé à quelques kilomètres de la frontière avec le Royaume du Maroc et viserait à former les officiers à des opérations combinées.
Ceci afin de faire face à toute éventualité. African Lion 2022 se déroulera du 20 juin au 1ᵉʳ juillet à Kenitra, à Agadir, à Taroudant, à Tan-Tan et à Mahbès. Cette dernière est une localité située à 40 kilomètres des camps de Tindouf et à quelques kilomètres des frontières Est du Royaume du Maroc. L’exercice sera « multinational, multi-domaine et multifonctionnel, avec pour objectif le développement de l’interopérabilité technique et de l’interopérabilité procédurale entre les Forces armées royales et les différentes Forces armées des pays participants ainsi que l’entraînement sur la planification et la conduite des opérations interarmées dans un cadre multinational », précisait l’état-major général des Forces armées royales dans un communiqué.