vendredi, novembre 22, 2024
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Les relations entre Rabat et Tokyo, marquées du sceau de l’excellence

LES RELATIONS ENTRE RABAT ET TOKYO, MARQUÉES DU SCEAU DE L’EXCELLENCE (DIPLOMATES JAPONAIS)

Le Maroc et le Japon, deux pays liés par d’« excellentes » relations, ont toujours été animés par une volonté commune de hisser ces relations à des niveaux supérieurs, ont affirmé des diplomates japonais.




« Les relations entre les deux pays remontent à de longues années », a indiqué à l’agence de presse étatique marocaine MAP (Maghreb Arabe Presse) l’ancien ambassadeur Takashi Shinozuka, soulignant les relations d’estime qui lient l’Auguste famille Royale et la famille Impériale japonaise.

Entre les gouvernements des deux pays « les choses continuent d’évoluer dans le bon sens », a noté le diplomate, estimant que les communiqués publiés vendredi à l’issue d’entretiens entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, M. Nasser Bourita, et son homologue japonais, M. Yoshimasa Hayashi, illustrent cette volonté partagée des deux pays d’aller de l’avant dans le renforcement de leurs relations stratégiques.

Dans la quête de la consolidation de ces relations, les deux pays partent d’un socle solide, a souligné M. Shinozuka, relevant que le Maroc s’impose comme un partenaire clé pour le Japon. Le Royaume est doté d’excellentes infrastructures, d’une main d’œuvre hautement qualifiée et d’une stabilité politique, autant de facteurs qui consolident, a-t-il dit, la vocation du Maroc en tant que destination privilégiée pour les investissements.




Il a rappelé, dans ce contexte, les accords conclus entre les deux pays, notamment l’accord sur la protection des investissements. Outre les excellentes relations politiques et diplomatiques, ces accords offrent le cadre propice pour garantir un avenir prometteur pour le partenariat maroco-japonais, a-t-il estimé.

Les investisseurs japonais ne restent pas indifférents face à cette réalité, a encore indiqué le diplomate, notant que les secteurs privés marocain et japonais sont appelés à coopérer davantage pour la concrétisation des objectifs fixés. Sur un autre registre, M. Shinozuka a indiqué que le Maroc et le Japon « ont énormément de choses à réaliser ensemble » dans le continent africain, notamment au regard des percées économiques réalisées par le Maroc en Afrique.

Le Maroc dispose d’un important réseau d’entreprises opérant dans le continent, a-t-il fait observer, ajoutant que les deux pays sont bien placés pour mettre en place un partenariat gagnant-gagnant en Afrique, partant des principes de la coopération sud-sud, encouragée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

S’agissant de l’intégrité territoriale du Royaume, le diplomate japonais a souligné que son pays a depuis toujours adopté « une position claire » et « sans équivoque » à ce sujet.

Le japon ne reconnaît pas le Sahara comme État, a-t-il dit.




Pour sa part, Mme Haruko Hirose, ancienne ambassadrice et présidente de l’association d’amitié maroco-japonaise, s’est félicitée des entretiens tenus, vendredi, entre MM. Bourita et Hayashi, soulignant que les relations entre le Maroc et Japon puisent leurs racines dans la haute estime entre la famille Royale et la famille Impériale japonaise.

Elle s’est réjouie de l’accent mis lors de ces entretiens sur la nécessité de donner un nouvel élan aux relations bilatérales, relevant, dans ce contexte, que les deux pays disposent d’un immense potentiel pour rehausser leur coopération économique à des niveaux plus élevés.

« En tant qu’ancienne ambassadrice du Japon au Maroc, je ne peux que confirmer que les deux pays ont un rôle très important à jouer en Afrique, en particulier pour le développement du continent dans le cadre du Forum Japon-Afrique », a dit Mme Hirose.

Elle a, dans ce contexte, exprimé son regret concernant l’absence du Maroc lors du 8ème sommet du Forum Japon-Afrique qui s’est tenu en Tunisie.




L’ancienne ambassadrice et présidente de l’association d’amitié maroco-japonaise, Mme Hirose, a souligné que le Royaume du Maroc « est un acteur clé » dans le continent africain.

Le ministre japonais des Affaires étrangères a exprimé le regret concernant cette absence tout en réaffirmant la position du Japon qui ne reconnait pas l’entité chimérique, a dit la diplomate japonaise, notant que le chef de la diplomatie de son pays a également confirmé que l’entité fantomatique « a été invitée par la Tunisie contre la volonté du Japon ».

Et d’ajouter que le Royaume du Maroc et le Japon ont développé plusieurs projets de grande importance en Afrique dans le cadre d’une coopération trilatérale (Maroc-Japon-Afrique), se félicitant, par la même occasion, de la volonté des deux pays de renforcer leur coopération sur bien d’autres dossiers qui concernent la communauté internationale dans son ensemble.