vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéo) Des agriculteurs marocains de plus en plus intéressés par le Bio

(VIDÉO) DES AGRICULTEURS MAROCAINS DE PLUS EN PLUS INTÉRESSÉS PAR LE BIO

Au Royaume du Maroc, les agriculteurs passent de plus en plus de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique. Un choix qui ne s’explique pas seulement d’un point de vue économique.




« Elle (l’agriculture biologique, ndlr) s’est développée au Maroc de 4 000 hectares en 2010 à 12 000 hectares aujourd’hui (dernières données de 2019, NDLR), et en termes de production nous avons atteint 120 000 tonnes, 21 000 tonnes sont destinées à l’exportation et le reste est commercialisé sur le marché local.

Il faut aussi noter qu’il y a une volonté politique importante dans ce sens et en ce qui concerne le développement de la production biologique », résume à Africanews Chibane Allal, expert indépendant en agriculture biologique.

L’ancienne sociologue devenue agricultrice biologique Fattouma Benabdenbi Djerrari, propriétaire de l’éco-ferme Jnane Lakbir située à 20 kilomètres à l’ouest de Casablanca aide d’autres agriculteurs à passer de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique.

« 70% de l’agriculture c’est des petits agriculteurs qui ont moins de cinq hectares.




Ça veut dire qu’on peut beaucoup les soutenir pour aller développer cette agriculture, il y a des gens pour le faire, il y a déjà un savoir-faire qu’il faut simplement réajuster, actualiser et corriger si nécessaire pour une agriculture durable, en tout cas toute l’Afrique doit aller vers une agriculture durable biologique », a-t-elle déclaré.

Pourquoi opter pour l’agriculture biologique ?

« J’ai choisi l’agriculture biologique pour plusieurs raisons dont celle d’offrir au consommateur un produit propre. Et je n’utilise plus de produits chimiques et d’engrais, c’est pourquoi je préfère l’agriculture biologique » a expliqué l’agriculteur bio, Abdellah Laali.

La transition de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique prend trois à quatre ans avant que les premiers produits puissent être qualifiés de biologiques, est-il précisé.