vendredi, novembre 22, 2024
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Oujda: un deuxième étudiant décède après l’incendie de la cité universitaire

OUJDA : UN DEUXIÈME ÉTUDIANT DÉCÈDE APRÈS L’INCENDIE DE LA CITÉ UNIVERSITAIRE

Un deuxième étudiant a succombé à ses blessures, ce mardi, à la suite de l’incendie qui s’est déclaré hier matin à la cité universitaire relevant de l’Université Mohammed Ier à Oujda. Le défunt a souffert de brûlures au troisième degré, ce qui a nécessité son transfert par hélicoptère au CHU de Casablanca, où il a perdu la vie après un premier étudiant, décédé dans la nuit, plusieurs heures après son hospitalisation dans un état critique.




Le premier décès a été annoncé, lundi soir, par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales relevant de l’Université Mohammed Ier à Oujda.

Dans son annonce, le doyen de la faculté, au nom du corps administratif et pédagogique de l’établissement, ainsi que de ses étudiants, a présenté «ses plus sincères condoléances et sa sympathie à toute la famille» du jeune étudiant.

L’incendie s’est déclaré lundi 12 septembre vers 6h00 du matin.

Les services de la Protection civile sont intervenus et ont réussi à maîtriser totalement le feu à 7h30. Par ailleurs, vingt-quatre étudiants ont été blessés à des degrés divers dont des brûlures, des cas d’asphyxie, un cas de traumatisme psychique et d’autres blessures.




Les étudiants ont été transférés aux urgences de l’hôpital régional Al Farabi à Oujda, tandis que les quatre cas critiques ont été admis au centre hospitalo-universitaire Mohammed VI d’Oujda.

Deux parmi eux ont particulièrement nécessité un transfert urgent au centre hospitalo-universitaire de Casablanca.

Une enquête est ouverte par les services de sécurité, en vue d’identifier les causes de l’incendie.

Selon des premiers témoignages, le feu se serait propagé rapidement à cause d’un court-circuit électrique dans l’un des pavillons de la cité universitaire, sans que les étudiants ne puissent accéder ni à l’extincteur ni aux issues de secours qui étaient fermées.

Certains se seraient sauvés en sautant depuis les fenêtres de leurs chambres.