Affaire Omar Raddad: rejet de la 2ème requête de révision du dossier
AFFAIRE OMAR RADDAD : REJET DE LA DEUXIÈME REQUÊTE DE RÉVISION DU DOSSIER
La commission d’instruction de la Cour de révision a rejeté, ce jeudi, la requête en révision de l’affaire Omar Raddad. Sa défense a exprimé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’Homme, vingt-huit ans après la condamnation de l’ancien jardinier pour le meurtre de Ghislaine Marchal et dont il clame son innocence.
Il s’agit du deuxième rejet de la demande. L’avocate d’Omar Raddad, Me Sylvie Noachovitch, s’est dite «scandalisée». «Je ne lâcherai jamais Omar Raddad», a-t-elle insisté, affirmant saisir la juridiction européenne. «Ma détermination est intacte», a-t-elle fermement lancé.
l’ancien jardinier marocain Omar Raddad avait été condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle, puis il a été gracié, mais il n’avait pas été innocenté.
Omar Raddad a toujours clamé son innocence et il fait tout pour qu’on le reconnaisse.
Une première requête de révision avait été rejetée il y a vingt ans. Une nouvelle a été introduite le 24 juin 2021, trente ans jour pour jour après la découverte du corps sans vie de la victime.
Des notes de 2019 et de 2020 révèlent que l’expert en génétique a mentionné l’importance d’un des quatre ADN masculins inconnus, présent particulièrement sur l’inscription «Omar m’a t», seul ou mélangé avec le sang de la victime.
L’expert a privilégié l’hypothèse d’un dépôt de l’ADN par l’auteur de l’inscription, qui serait potentiellement le véritable meurtrier.
Lors d’une dernière audience à huis clos, le 15 septembre, la défense d’Omar Raddad a demandé les auditions de gendarmes ayant participé à l’enquête et la désignation d’un laboratoire spécialisé dans la recherche en parentèle.
Cette investigation devra permettre de déterminer l’identité rattachée aux ADN retrouvés sur les inscriptions et qui ne sont pas ceux de l’ancien jardinier marocain.