Maroc: le trafic aérien prévu à 23,5 millions de passagers en 2023
MAROC : LE TRAFIC AÉRIEN PRÉVU À 23,5 MILLIONS DE PASSAGERS EN 2023
Le trafic aérien devrait connaître une reprise progressive estimée à 23,5 millions de passagers en 2023, soit 94% du niveau de l’année 2019, selon le rapport sur les établissements et entreprises publics (EEP) accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de 2023.
Ce trafic passerait à 26 millions de passagers en 2024 (103% du niveau de 2019), puis à 27,8 millions en 2025, indique le rapport publié sur le site du ministère de l’Économie et des finances.
Le trafic aérien, à fin juin 2022, a atteint 7,4 millions de passagers, contre 2,5 millions à la même période un an auparavant.
Parallèlement, ledit rapport fait savoir que pour les prévisions de clôture de 2022, le chiffre d’affaires de l’Office national des aéroports (ONDA) devrait atteindre 3,57 milliards de dirhams, en hausse de 68% par rapport à 2021, suite à la reprise progressive des vols internationaux depuis le 7 févier 2022.
Le résultat net prévisionnel au titre de cette année serait, quant à lui, négatif pour se situer à -22 millions de dirhams.
S’agissant des investissements, les prévisions de clôture de 2022 sont estimées à 2,11 milliards de dirhams, en amélioration de 177% comparativement au niveau réalisé en 2021 et de 5% par rapport à celui de 2019.
Pour la période 2023-2025, l’Office national des aéroports prévoit d’investir près de 1,95 milliards de dirhams en 2023, 2,83 milliards de dirhams en 2024 et 1,54 milliard de dirhams en 2025 qui seront dédiés, en grande partie, aux extensions et à l’aménagement des capacités aéroportuaires (Rabat, Tanger, Agadir, Dakhla, Tétouan, Al Hoceïma,…).
En termes de perspectives du secteur aéroportuaire, les diligences et les concertations se poursuivent entre l’État et l’Office national des aéroports en vue de précéder dans le cadre d’un contrat-programme relatif à la mise en place d’un nouveau modèle organisationnel visant, notamment, la transformation de l’Office en société anonyme dans l’objectif de renforcer l’autonomie de gestion et de créer les conditions favorables à l’accélération du développement du secteur aéroportuaire par son ouverture au privé, à travers la filialisation des activités commerciales et la mise en œuvre des opérations de partenariat.