Maroc: les subventions des produits de base se poursuivront en 2023
CAISSE DE COMPENSATION: LES SUBVENTIONS DES PRODUITS DE BASE SE POURSUIVRONT EN 2023
Le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a assuré, à Rabat, que les subventions des produits de base se poursuivront au titre de l’exercice 2023, à travers l’allocation de 26 milliards de dirhams à la Caisse de compensation.
S’exprimant lors d’une séance plénière à la Chambre des représentants dédiée à l’examen et au vote du projet de loi de finances (PLF) n°50.22 au titre de l’année budgétaire 2023, le ministre a souligné que la différence entre le budget alloué à la Caisse de compensation de 2022 et celui de 2023 s’explique par le coût des mesures d’urgence prises par le gouvernement durant cette année exceptionnelle, pour assurer l’approvisionnement du Maroc en matières de base régulièrement.
De même, Fouzi Lekjaa a indiqué que la Caisse de compensation reste relative à plusieurs réformes, dont les grandes lignes ont été fixées par la loi-cadre n°09.21 de la protection sociale, adoptées à la majorité par les deux Chambres du parlement.
Parmi ces réformes, a-t-il soutenu, la mise en place du registre social unifié qui permettra d’améliorer le ciblage des catégories en besoin du soutien, et qui lui permettrait de bénéficier de la généralisation des allocations familiales, conformément aux Hautes Instructions de SM le Roi dans ce sens.
À cet effet, le ministre délégué auprès de la ministre de l’Économie et des Finances, chargé du budget, Fouzi Lekjaa, a précisé que l’opérationnalisation du registre social n’accuse aucun retard, mettant en avant les efforts déployés aux niveaux logistique, financier, et humain pour accélérer la généralisation de ce registre, qui constituerait un changement important dans la gestion et la gouvernance des différents programmes sociaux.
Par ailleurs, Fouzi Lekjaa a insisté sur l’importance de la réforme du système actuel des subventions, vu que ce système n’est pas efficace et les catégories pauvres en bénéficie beaucoup moins que les catégories riches, notant que 10% des catégories plus pauvres bénéficie de seulement 6% des subventions du gaz butane à titre d’exemple.