Casablanca: procès de 27 personnes accusées de falsification de diplômes
CASABLANCA: PROCÈS DE 27 PERSONNES ACCUSÉES DE FALSIFICATION DE DIPLÔMES
La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca reprendra ce jeudi 22 décembre, en première instance, l’examen du procès de 27 accusés dans une affaire de falsification de diplômes de master et de licence, ainsi que d’autres certificats académiques.
Le procès de 27 personnes impliquées dans une affaire de falsification de diplômes se poursuivra ce jeudi à la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Casablanca.
Ces personnes, qui ont été arrêtées et écrouées suite au démantèlement d’un réseau de trafic de faux diplômes (masters, licences et certificats professionnels), ont été poursuivies, chacune en ce qui la concerne, pour «constitution de bande criminelle, faux et usage de faux, falsification de cachets, de diplômes et de certificats académiques dans différentes disciplines, falsification de documents administratifs, complicité et autres chefs d’accusation» retenus contre les mis en cause après l’achèvement de l’enquête approfondie menée par le juge d’instruction près la Cour d’appel de Casablanca, rapporte le quotidien arabophone Assabah.
Le procès des 27 accusés est intervenu après la condamnation de six autres personnes impliquées dans le même réseau de trafic de diplômes.
Les 27 accusés étaient en détention provisoire à la disposition de l’enquête menée par le juge d’instruction, indiquent les sources du quotidien.
Les six premiers ont été condamnés à des peines de réclusion criminelle allant de six mois à trois ans de prison ferme.
Les 27 autres seront dans le box des accusés à partir de ce jeudi, suite au report de l’audience de mardi, pour permettre à la défense des accusés de consulter le dossier de l’affaire, précisent les sources du quotidien.
Cette affaire, rappelle le journal, a éclaté suite au démantèlement par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) d’un réseau de trafic de diplômes, composé de plusieurs personnes dont un employé d’une université privée à Rabat.
Cet employé, rappellent les sources du quotidien, avait mis à profit sa fonction de gestionnaire de fonds des documents servant à la délivrance des diplômes pour falsifier les diplômes et les certificats académiques, en échange de sommes d’argent variables, au profit de clients avec lesquels la bande criminelle communiquait via les réseaux sociaux ou les applications de messagerie instantanée.