France: comme le Maroc, le CESE pour une «légalisation encadrée» du cannabis
FRANCE: COMME LE ROYAUME DU MAROC, LE CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL POUR UNE «LÉGALISATION ENCADRÉE» DU CANNABIS
Le Conseil économique, social et environnemental en France a plaidé pour une « légalisation encadrée » du cannabis, en proposant de sortir du statu quo en matière de cannabis en autorisant sa production, sa distribution et sa consommation autour d’une « filière d’excellence ». Cette décision a été prise après un an de travaux menés par une commission temporaire présidée par Jean-François Naton, conseiller confédéral de la confédération générale du travail (CGT).
Selon le président de cette commission, cette décision est prise pour « poser les termes d’un débat de façon construite et sereine » et souligne l’échec de la politique actuelle qui consiste à punir l’usage de cannabis d’une amende.
Les rapporteurs proposent également de sortir d’un système de prohibition qui n’a pas empêché la France d’être leader de la consommation de cannabis en Europe.
Le président du Conseil économique, social et environnemental a souligné que « nous sommes un pays dans lequel la législation sur le cannabis est la plus répressive, et pourtant sa consommation y est importante, notamment chez les jeunes ».
Il a également rappelé que l’idée de la légalisation figure dans le programme de la coalition au pouvoir en Allemagne, et que le Maroc, premier producteur mondial de cannabis, a commencé à légaliser une partie de sa production.
Parmi les mesures d’urgence proposées par les rapporteurs, ils suggèrent de ne plus réprimer la consommation de cannabis, dans un objectif de santé publique, mais aussi pour « assécher le marché illégal » en limitant les volumes de production et les licences accordées par les autorités.
Ils proposent également de mettre en place des programmes de sensibilisation pour les risques liés à la consommation de cannabis, ainsi qu’un système de taxation pour financer des programmes de santé publique.
Il est important de noter que cette légalisation encadrée ne signifie pas une libéralisation totale de la consommation de cannabis, mais plutôt une réglementation strictes pour assurer la sécurité des consommateurs et éviter les abus.
Cela inclurait également des programmes de sensibilisation pour les risques liés à la consommation de cannabis, ainsi qu’un système de taxation pour financer des programmes de santé publique.
Il est également important de souligner que la légalisation encadrée du cannabis n’est pas une solution miracle et doit être abordée de manière globale en prenant en compte les conséquences sociales, économiques et environnementales.
En parallèle, il est important de souligner que le Maroc avec son rôle de premier producteur mondial de cannabis, a déjà entamé une réflexion sur la légalisation de cette culture.
En effet, le Maroc a commencé à légaliser une partie de sa production de cannabis pour répondre aux besoins de la population locale qui en utilise principalement pour des usages traditionnels et médicinaux, et pour limiter les risques liés à la culture illégale.
Il est donc important de prendre en compte les expériences des autres pays et de les étudier pour élaborer une réglementation adaptée en France, qui tienne compte des spécificités de chaque pays.
Il est également important de travailler en collaboration avec les pays producteurs pour mettre en place des réglementations internationales qui protègent les intérêts de toutes les parties concernées.
La légalisation encadrée du cannabis reste un sujet complexe qui nécessite une réflexion approfondie et une analyse des impacts potentiels avant toute prise de décision.