L’ONU appelle à protéger la terre pour le bien de l’humanité
LE CHEF DE L’ONU ANTÓNIO GUTERRES APPELLE À PROTÉGER LA TERRE POUR LE BIEN DE L’HUMANITÉ
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres a appelé la communauté internationale à œuvrer en faveur de la protection de la terre pour le bien de l’humanité et les générations futures.
Dans un message marquant la journée internationale de la Terre nourricière célébrée le 22 avril, le chef de l’ONU a dit compter sur les gouvernements, la société civile et les peuples autochtones dans cette entreprise, relevant que cette journée offre l’occasion de « réfléchir à la plus importante de toutes les relations: celle que l’humanité entretient avec la nature ».
“De l’air que nous respirons à l’eau que nous buvons, en passant par le sol où pousse notre nourriture, notre santé dépend de celle de la Terre nourricière. Et pourtant, nous semblons vouloir la détruire à tout prix”, a déploré le chef de l’ONU.
Il a ajouté que la diversité biologique s’effondre alors qu’un million d’espèces sont au bord de l’extinction. António Guterres a, dans ce cadre, souligné l’importance de mettre un terme à ces “guerres acharnées et insensées contre la nature”, à travers des outils, des connaissances et des solutions nécessaires.
“Il nous faut intensifier l’action climatique, en réduisant plus drastiquement et plus rapidement les émissions afin de limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 °C”, a insisté le haut responsable onusien.
Il a appelé à investir massivement dans l’adaptation et la résilience, en particulier en faveur des communautés et des pays les plus vulnérables.
António Guterres a en outre plaidé pour la mise en œuvre de l’accord historique de l’ONU pour la biodiversité, afin de garantir que 30% des terres et des eaux de la planète soient protégés d’ici à 2030.
“Les gouvernements doivent montrer la voie à chaque étape du chemin. Mais les entreprises, les institutions et la société civile ont également un rôle crucial à jouer”, a-t-il estimé.
Le chef de l’ONU a enfin invité les citoyennes et les citoyens du monde entier à faire entendre leur voix – que ce soit à l’école, au travail, au sein de leur communauté confessionnelle ou sur les médias sociaux – et à exiger des instances dirigeantes qu’elles fassent la paix avec la nature.