L’ancien ambassadeur du Maroc en Hongrie en prison
L’ANCIEN AMBASSADEUR DU MAROC EN HONGRIE EN PRISON
Le procès de l’ancien ambassadeur, accusé de traite d’êtres humains et de détournement de mineurs, est toujours en cours d’instruction, tandis que l’accusé se trouve actuellement en prison en détention provisoire.
Selon le quotidien Assabah dans son édition du 1er mai, l’ancien ambassadeur du Maroc en Hongrie a été placé en détention préventive à la prison de Laarjat II, suite à des accusations de traite d’êtres humains, de détournement de mineurs, d’abus seχuels sur mineurs et d’enregistrements vidéo compromettants.
Le juge d’instruction près la Cour d’appel de Rabat aurait répondu favorablement à une requête du ministère public.
Bien que le diplomate soit né en 1937 et ait déjà quitté son poste à l’ambassade du Maroc en Hongrie, son procès est toujours en cours.
L’affaire a débuté plusieurs semaines auparavant, lorsque l’ancien ambassadeur a déposé une plainte pour vol de son téléphone portable.
La police a localisé le téléphone et a identifié la voleuse, une jeune femme de 26 ans.
Lorsque la jeune femme a expliqué les raisons de son geste à la police, les enquêteurs ont décidé de consulter les enregistrements contenus dans le téléphone.
C’est ainsi qu’ils ont découvert des scènes seχuelles choquantes impliquant d’autres jeunes femmes, dont certaines n’avaient pas encore atteint l’âge de 18 ans.
Il s’agissait de lycéennes de la capitale. Une nouvelle enquête a été ouverte pour traite d’êtres humains, détournement de mineurs et abus seχuels sur des mineures, après que la police ait examiné tous les enregistrements dans un laboratoire de police scientifique et ait identifié les autres jeunes femmes impliquées.
Le mis en cause a été soumis à un interrogatoire qui a duré trois jours dans les services de la police judiciaire.
Après avoir prolongé sa détention préventive, l’accusé a été présenté devant le Parquet chargé des affaires de violence contre les femmes.
L’affaire a ensuite été soumise à la troisième Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Rabat.
Bien qu’il soit âgé, l’accusé de 87 ans a été transféré à la prison de Laarjat où il occupe une cellule individuelle.
Bien qu’il ait admis les faits qui lui sont reprochés, il n’a pas été assisté par un avocat pendant l’instruction de son dossier.
Il a déclaré que les filles avec lesquelles il a eu des rapports seχuels étaient toutes consentantes, y compris les mineures qu’il pensait être des prostituées.
Selon le journal, sa famille a exprimé sa colère à propos de son arrestation.
Sa défense a finalement déposé une requête pour demander sa libération provisoire en faisant valoir son âge avancé (87 ans), son état de santé et les garanties qu’il peut fournir à la justice, notamment le paiement d’une caution et la remise de ses deux passeports, ordinaire et diplomatique.
La police scientifique examine toujours le contenu de son téléphone portable.
Sa femme, qui était au courant de ses pratiques, n’a pas été poursuivie en détention provisoire, mais a quand même fait l’objet d’une procédure judiciaire.
Finalement, le juge a décidé de la laisser en liberté provisoire.