Maroc : vers une taxe pour l’hébergement chez l’habitant
MAROC : VERS UNE TAXE POUR L’HÉBERGEMENT CHEZ L’HABITANT
Le gouvernement marocain s’efforce actuellement de réglementer les hébergements alternatifs en vue de mieux encadrer cette forme de tourisme. Dans ce contexte, une nouvelle taxe sur l’hébergement chez l’habitant devrait être prochainement introduite afin de générer des recettes supplémentaires pour les collectivités locales.
La feuille de route 2023-2026 du tourisme prévoit de réglementer les hébergements alternatifs au Royaume du Maroc, comme l’a expliqué la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, lors de son passage dans l’émission « Confidences de presse » sur la chaîne 2M.
Selon la ministre du Tourisme, un travail est en cours pour mettre en place un décret encadrant le tourisme chez l’habitant.
Fatim-Zahra Ammor a également souligné que cette pratique n’est pas nouvelle et que d’autres pays ont déjà réglementé cette activité, comme la Croatie qui a connu une amélioration qualitative significative de son tourisme après avoir mis en place des règles pour ce type d’hébergement.
Sur les 30 millions de nuitées recensées au Maroc, seules 8 millions ont été effectuées dans des établissements hôteliers classés, tandis que les 22 millions de nuitées restantes ont été réservées dans des hébergements alternatifs ou chez l’habitant.
Ainsi, la réglementation de cette activité est devenue une nécessité pour améliorer la qualité du tourisme au Maroc.
La réglementation de cette activité permettra aussi de garantir la sécurité et la satisfaction des visiteurs.
La ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor, a également affirmé lors de son passage à l’émission « Confidences de presse » sur 2M que la réglementation des hébergements alternatifs, telle que mentionnée dans la feuille de route 2023-2026 du tourisme, permettra de générer des recettes additionnelles pour les collectivités locales.
Selon la ministre du Tourisme Fatim-Zahra Ammor, cela sera bénéfique à la fois pour les loueurs et les locataires et contribuera à instaurer un cercle vertueux une fois que tout sera réglementé.
De leur côté, plusieurs communes, dont la commune de Martil qui suit les instructions du gouverneur de la préfecture Mdiq-Findeq, travaillent déjà sur la révision de leur fiscalité locale pour introduire une taxe sur les « séjours chez l’habitant ».
Cette taxe devrait être inscrite à l’ordre du jour de la prochaine session ordinaire du Conseil communal, prévue ce mois-ci.