Casablanca : des nouvelles de la station de dessalement
CASABLANCA : DES NOUVELLES DE LA STATION DE DESSALEMENT D’EAU DE MER
Selon le directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, l’usine de dessalement d’eau de mer de Casablanca sera alimentée par l’énergie éolienne. Les travaux de construction de cette usine débuteront en 2024 et devraient être terminés en 2026.
Lors d’une récente rencontre, Abderrahim El Hafidi, directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable, a annoncé que l’usine de dessalement d’eau de mer de Casablanca sera alimentée par de l’énergie éolienne.
Les travaux de construction de cette usine débuteront en 2024 et devraient être achevés d’ici 2026.
Il est prévu que cette station de dessalement soit réalisée en un temps record de 30 mois.
Selon les informations rapportées par le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du 9 juin, Abderrahim El Hafidi a expliqué que les équipes de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable ont travaillé intensivement pour préparer les études nécessaires et lancer des appels d’offres, tant au niveau national qu’international.
Trois consortiums internationaux ont été présélectionnés et les entreprises soumissionnaires seront prochainement sélectionnées.
Les offres seront reçues en juillet, ce qui permettra de débuter les travaux de construction de la station en 2024, avec pour objectif de la mettre en exploitation avant la fin de 2026.
Le directeur général a souligné que le cahier des charges exige que l’entreprise qui remportera le marché utilise exclusivement de l’énergie électrique provenant de sources renouvelables, notamment éolienne, pour assurer le fonctionnement de l’usine de dessalement.
Le projet de l’usine de dessalement de Casablanca vise à concevoir, financer, réaliser et exploiter une station de dessalement d’eau de mer d’une capacité initiale de 548 000 mètres cubes par jour, soit environ 200 millions de mètres cubes par an.
Cette capacité pourra être étendue à 822 000 mètres cubes par jour, soit environ 300 millions de mètres cubes par an.
En plus de la construction de l’usine de dessalement, le contrat comprend également les travaux de transport maritime de l’eau de mer ainsi que son rejet, ainsi que l’approvisionnement en énergie renouvelable nécessaire au fonctionnement de l’usine.
L’usine sera située sur un terrain d’environ 50 hectares, à environ 40 kilomètres de Casablanca près de Bir Jdid. Sa localisation stratégique la place à environ 50 kilomètres d’El Jadida et à 65 kilomètres de Settat.
Le projet vise à fournir de l’eau potable à une population estimée à 6,7 millions d’habitants répartis sur trois zones du Grand Casablanca, comprenant Casablanca-Mohammedia, les zones urbaines et rurales environnantes, ainsi que les zones industrielles et touristiques, Berrechid, Settat, El Jadida et Azemmour.
Ce projet d’usine de dessalement d’eau de mer à Casablanca s’inscrit dans le cadre des efforts du Maroc pour répondre aux besoins croissants en eau potable et renforcer la sécurité hydrique du pays.
L’utilisation de l’énergie éolienne pour alimenter l’usine contribuera à la transition vers des sources d’énergie plus propres et renouvelables, tout en assurant un approvisionnement durable en eau potable pour les habitants de la région.
Grâce à cette usine de dessalement fonctionnant à l’énergie éolienne, le Royaume du Maroc pourra améliorer sa capacité de production d’eau potable tout en réduisant son empreinte carbone.
En résumé, l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable prévoit la construction d’une usine de dessalement d’eau de mer à Casablanca, qui sera alimentée par de l’énergie éolienne. Les travaux débuteront en 2024 et devraient être terminés d’ici 2026.
Ce projet permettra de fournir de l’eau potable à une population de 6,7 millions d’habitants répartis sur différentes zones du Grand Casablanca.
L’usine sera construite sur un terrain de 50 hectares situé près de Bir Jdid, à proximité de Casablanca.
L’utilisation de l’énergie éolienne contribuera à la durabilité environnementale du projet tout en répondant aux besoins croissants en eau potable du pays.