mardi, novembre 26, 2024
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Accord fiscal Maroc-OCDE : le Maroc rassure les MRE

ACCORD FISCAL MAROC – OCDE : LE GOUVERNEMENT RASSURE LES MAROCAINS RÉSIDANT À L’ÉTRANGER

Le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le parlement, et Porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baïtas, a voulu rassurer les Marocains résidant à l’étranger (MRE) au sujet de l’échange automatique d’informations financières et d’informations fiscales, signé par le royaume du Maroc avec l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris le 25 juin 2019.

Le Maroc avait pris cette initiative dans le but de sortir de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI) depuis janvier 2023. Mustapha Baïtas a souligné que cette décision ne compromettrait en aucun cas les droits des Marocains résidant à l’étranger, où qu’ils se trouvent dans le monde.

Cependant, les associations et activistes marocains à l’étranger ont appelé à la suspension de cet accord, exprimant leurs craintes quant à son impact négatif sur les Marocains en Europe qui souhaitent prendre leur retraite au Maroc ou investir dans l’immobilier avec leurs économies.

Ces associations, tout en reconnaissant la nécessité de lutter contre le blanchiment d’argent et contre l’évasion fiscale, ont exprimé leur inquiétude quant aux répercussions injustes de cette mesure sur ceux qui ont économisé pour acquérir une résidence de vacances ou de retraite au Maroc.

Elles ont fait valoir que cet échange d’informations fiscales pourrait contraindre les Marocains résidant à l’étranger à choisir entre vendre leurs biens au Maroc ou vivre dans leur pays de résidence, ce qui serait préjudiciable pour le pays et ses citoyens.

Afin d’aborder cette question, les associations ont demandé des réunions avec tous les groupes parlementaires à la Chambre des représentants le 25 juillet, ainsi qu’avec les membres de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense nationale, des Affaires islamiques et des Marocains résidant à l’étranger le 26 du même mois.

Elles cherchent ainsi à sensibiliser les décideurs politiques et à trouver des solutions qui permettent de concilier la lutte contre le blanchiment d’argent tout en préservant les intérêts des Marocains résidant à l’étranger.