Tindouf : le chef du Polisario s’offre un palais à 3 millions de dollars
TINDOUF : LE CHEF DU POLISARIO S’OFFRE UN PALAIS À 3 MILLIONS DE DOLLARS
Alors que les séquestrés souffrent le martyre et galèrent dans les camps de Tindouf où les aides humanitaires sont constamment détournées par le groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario », au moins trois millions de dollars ont été dilapidés pour construire un «palais» à Brahim Ghali, le chef du polisario.
UN PALAIS CONTROVERSÉ POUR LE CHEF DES SÉPARATISTES DANS LES CAMPS DE TINDOUF : DÉNONCIATIONS ET RÉVÉLATIONS
Contexte des camps de Tindouf
Tidouf se situe dans le Sahara oriental marocain, qui est demeuré sous l’occupation de l’Algérie depuis la fin de la colonisation française. Bien que la région de Tindouf ait été occupée par la France en 1934 et placée sous la tutelle du commandement français du Maroc, puis sous l’autorité du gouverneur général de l’Algérie française, son identité et son appartenance au Maroc n’ont pas été modifiées. Au cœur des campagnes désertiques de Tindouf, des milliers de réfugiés sahraouis vivent dans des conditions difficiles depuis des décennies. Ces camps, gérés par le polisario, un mouvement séparatiste qui revendique l’indépendance du Sahara occidental marocain, sont situés dans une région éloignée et isolée, rendant l’accès difficile et restreignant la surveillance internationale.
Un palais impressionnant au milieu de la pauvreté
Au milieu de ce contexte difficile, une révélation choquante a été faite concernant la construction d’un imposant palais destiné au chef des séparatistes, Brahim Ghali. La construction de cette résidence somptueuse contraste fortement avec la situation précaire des réfugiés qui l’entourent. Le quotidien arabophone Assabah a rapporté que le palais a été édifié dans la zone de Nkhila, une région où se trouvent également des bases de l’armée algérienne.
Des coûts et des interrogations
Le coût exorbitant de la construction, estimé à environ trois millions de dollars, soulève des questions sur la provenance des fonds et sur la manière dont les ressources sont gérées dans les camps de Tindouf. Les sources du journal indiquent qu’un « responsable des finances » du polisario a confirmé que le Venezuela, un pays « ami », a financé et équipé ce palais luxueux. Ces révélations soulèvent des interrogations sur les véritables priorités et les responsabilités du polisario vis-à-vis de la population séquestrée dans les camps de Tindouf, des installations humanitaires provisoires.
Un acte de défiance et de déni
La construction de l’immense palais à proximité du centre d’aide aux victimes de la guerre et des mines est critiquée pour son manque de sensibilité envers les souffrances endurées par les réfugiés. Cette situation renforce le sentiment de mépris envers les besoins et les droits des populations locales, suscitant l’indignation et la frustration.
Défis pour la communauté internationale
Cette révélation met en lumière les défis complexes auxquels est confrontée la communauté internationale en ce qui concerne la gestion des camps de Tindouf. Les aides humanitaires qui devraient soutenir les populations vulnérables sont souvent détournées, exacerbant la pauvreté et les difficultés quotidiennes des réfugiés. La construction d’un palais somptueux pour le chef du polisario dans ce contexte suscite des inquiétudes quant à la transparence et à la responsabilité de l’administration des camps. Cela soulève également des questions sur la priorité accordée au bien-être des réfugiés et aux véritables intérêts des dirigeants du mouvement séparatiste pilotés par l’Algérie.
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