vendredi, novembre 22, 2024
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Tour du Maroc : l’Algérie et l’Afrique du Sud refusent l’invitation

TOUR DU MAROC : L’ALGÉRIE ET L’AFRIQUE DU SUD REFUSENT L’INVITATION DU MAROC

Le tour cycliste du Maroc 2023 : un retour attendu après 3 ans d’absence dû au covid-19

UNE LONGUE ATTENTE APRÈS L’INTERRUPTION DUE AU COVID-19
Après une interruption de trois ans causée par la pandémie du coronavirus Covid-19, la 33ème édition du Tour Cycliste du Maroc est enfin prête à faire son retour. Cet événement majeur, qui est intégré dans le calendrier de l’Union Cycliste Internationale (UCI), suscite une anticipation fervente parmi les amateurs de cyclisme. Prévue du 14 au 23 septembre 2023, cette édition tant attendue mettra en avant les provinces du Sud du Maroc, sous le thème inspirant « Le Tour Cycliste du Maroc, un Héritage National ». Un événement qui dépasse largement les frontières sportives pour devenir une célébration du patrimoine marocain.

UN APERÇU DU PARCOURS ET DES POINTS FORTS
Le Tour Cycliste du Maroc 2023 promet une expérience captivante. Une particularité frappante de cette année est que la première étape se déroulera en plein cœur du Sahara marocain, reliant Laâyoune à Tarfaya. Cette région a connu une transformation spectaculaire au cours des trois dernières décennies, avec des avancées notables en termes de développement social et infrastructurel. Cette décision de lancer le tour dans le Sahara reflète la volonté de mettre en avant cette région dynamique et sa contribution au progrès national.

PARTICIPATION DES NATIONS INVITÉES ET RÉPONSES ATTENDUES
En tant qu’événement de renommée internationale, le Tour Cycliste du Maroc a naturellement envoyé des invitations aux pays membres de l’Union Cycliste Internationale. Dans un acte prévisible, tous les pays invités ont répondu positivement à l’exception de l’Algérie et de l’Afrique du Sud. Le refus de l’Algérie, malheureusement, ne surprend guère. Cela fait partie d’une série de refus aux initiatives marocaines dans diverses compétitions sportives. Ces refus reflètent plus la politique que le sport, avec le Sahara marocain au centre des tensions.

IMPACT ET ENJEUX POLITIQUES
Le Sahara, qui sera le décor de ce tour, est largement reconnu comme une partie intégrante du Maroc par la majorité des pays africains et une grande partie de la communauté internationale. Néanmoins, l’Algérie persiste dans son refus de reconnaître cette réalité, comme l’Afrique du Sud, et ce refus politique se reflète dans leur décision de boycotter le Tour Cycliste du Maroc. Cela ne fait que renforcer le caractère politique de ces décisions sportives.

PROMESSE D’UNE COMPÉTITION ACHARNÉE
L’édition de cette année accueillera la participation de 20 équipes et sélections, parmi lesquelles deux équipes marocaines, les équipes « A » et « B ». L’équipe marocaine « B » se composera de jeunes talents qui ont déjà démontré leurs compétences dans plusieurs Tours Cyclistes cette année. Avec un parcours total de près de 1 600 kilomètres répartis en 10 étapes, cette édition s’annonce passionnante et exigeante.

ATTENTES DE RÉACTION DE L’UNION CYCLISTE INTERNATIONALE

En réponse à ce refus politique, les attentes se tournent vers l’Union Cycliste Internationale et sa position vis-à-vis de l’absence de l’Algérie et de l’Afrique du Sud qui continuent de mélanger sport et politique, s’engageant dans une trajectoire de conflit et de ressentiment. Face à ce refus basé sur des motifs politiques, la réaction de l’Union Cycliste Internationale est attendue avec intérêt par le Maroc et les autres nations conviées à cet événement majeur.