mardi, octobre 22, 2024
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Saïdia : que risquent les garde-côtes algériens tueurs ?

SAÏDIA : QUE RISQUENT LES GARDE-CÔTES ALGÉRIENS TUEURS ?

Deux victimes civils en vacances sans armes, dont l’unique erreur a été de s’être égarés en mer

Les actions des militaires algériens ayant conduit à la mort de deux ressortissants marocains et à la blessure d’un autre dans les eaux territoriales algériennes ont soulevé de graves préoccupations en matière de droit international, de droit maritime et de droit humanitaire. Ces actes sont susceptibles d’entraîner des conséquences juridiques importantes et de les exposer à des poursuites devant la Cour internationale de justice.

Violation flagrante du droit international
Les actions des garde-côtes algériens constituent une violation flagrante du droit international. Ils ont pris pour cible des vacanciers marocains désarmés qui s’étaient égarés en mer. Ces actes sont en totale contradiction avec les principes fondamentaux du droit international, qui protègent la vie et la sécurité des individus.

Non-assistance aux victimes en détresse
En vertu du droit maritime international, les autorités algériennes étaient tenues de porter assistance aux personnes en danger en mer, quelles que soient leur nationalité ou les circonstances qui les ont conduites à cette situation. Au lieu de cela, les garde-côtes algériens ont ouvert le feu sur les vacanciers, ce qui constitue une violation manifeste de leurs obligations en vertu du droit maritime, avec une non-assistance aux victimes en détresse.

Violation de conventions internationales
Les actions des militaires algériens contreviennent à plusieurs conventions internationales, notamment la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (UNCLOS) de 1982. De plus, elles enfreignent les dispositions de la Convention internationale de 1979 sur la recherche et le sauvetage en mer, ainsi que de la Convention internationale de 1974 sur la protection de la vie humaine en mer. Ces conventions exigent que les États prennent des mesures pour sauver la vie des personnes en situation de détresse en mer, sans distinction de nationalité.

Appel à des actions juridiques internationales
Suite à ces violations graves du droit international, plusieurs organisations, dont le Club des Avocats au Maroc et la Ligue marocaine pour la citoyenneté et les droits de l’Homme (LMCDH), ont exprimé leur intention de prendre des mesures juridiques au niveau international. Ces actions visent à traduire en justice les responsables de ces actes et à faire valoir les droits des victimes.

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En bref…
Les actions des garde-côtes algériens ayant entraîné la mort de deux ressortissants marocains et la détention d’un troisième en Algérie sont en violation flagrante du droit international, du droit maritime et du droit humanitaire. Les conséquences juridiques de ces actes pourraient être significatives, avec la possibilité de poursuites devant la Cour internationale de justice et d’autres instances internationales. Les autorités marocaines ont 5 balles. De expertises balistiques s’imposent… avec l’aide de l’Algérie qui n’aidera pas la Maroc. Comme l’armée algérienne a tiré des « tirs de sommation » sur un français, c’est sans doute la France qui tirera les choses (claires) au clair. L’Algérie a avoué les tirs mais pas de tirs vers les personnes qui ont reçu des balles.