Les ambitions de Renault au Maroc
LES NOUVELLES AMBITIONS DU CONSTRUCTEUR AUTOMOBILE FRANÇAIS RENAULT AU MAROC
Lors d’une conférence de presse tenue en marge des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, le Directeur général de Renault, Luca de Meo, a révélé que les usines de Renault au Maroc augmenteraient leur production de 350 000 unités à 500 000. Le Maroc est deuxième pays au monde en termes de production pour le groupe Renault.
Luca de Meo a salué un environnement propice et familier, un secteur de partenariat public-privé bien organisé et un gouvernement axé sur les affaires, ambitieux et clair dans sa stratégie.
Le patron de Renault a également annoncé une amélioration du taux d’intégration locale, qui est actuellement à 65%. Il est à noter que le groupe Renault s’est engagé à atteindre un taux de 80% d’ici 2025, de même que pour le sourçage (sourcing) local. Il a mentionné que Renault est en avance sur ses objectifs, y compris l’approvisionnement local, qui atteindra 2 milliards d’euros d’ici la fin de l’année, alors que le groupe s’était engagé à atteindre 1,5 milliard d’euros.
Le Directeur général de Renault estime que le Maroc dispose de nombreux atouts à exploiter, en particulier dans les domaines de la voiture électrique, de l’économie circulaire, des infrastructures, du logiciel, des services de mobilité et de financement. Pour ce qui est des véhicules électriques, il a suggéré que Renault Maroc pourrait profiter du renouvellement de la plateforme de la Sandero et du Jogger, prévu pour 2028.
Il a également mentionné le rôle des matières premières, notamment le partenariat avec Managem sur le cobalt et le cuivre. En ce qui concerne l’énergie, le Maroc bénéficie d’un mix énergétique intéressant, avec entre 37% et 38% d’énergies renouvelables, ce qui correspond aux normes européennes en matière de chaîne de valeur énergétique.