L’ONCF lance un appel à concurrence pour 168 trains dont 18 TGV
L’OFFICE NATIONAL DES CHEMINS DE FER (ONCF) LANCE UN APPEL À CONCURRENCE POUR L’ACQUISITION DE 168 NOUVEAUX TRAINS DONT 18 TGV
Suite à un appel à manifestation d’intérêt international lancé en septembre 2022, qui a suscité dix réponses de la part de fabricants internationaux de matériel roulant, l’Office national des chemins de fer (ONCF) annonce un appel à concurrence pour l’acquisition de 168 trains, dont 18 à grande vitesse.
Cet appel à concurrence comprend l’achat de 168 trains, dont 150 seront destinés aux services inter-villes, aux trains navettes rapides et métropolitains, et 18 trains à grande vitesse pour étendre les lignes à grande vitesse. L’objectif de cette acquisition est de répondre à la croissance importante du trafic voyageurs, de remplacer une partie de la flotte vieillissante et d’assurer les liaisons sur la future extension de la ligne à grande vitesse vers Marrakech, ainsi que le service de proximité dans les régions de Casablanca et Rabat.
Avec un investissement d’environ 16 milliards de dirhams, l’ONCF vise non seulement l’achat de trains, mais également la création d’un écosystème industriel ferroviaire marocain. Cette démarche vise à stimuler la création d’emplois et à renforcer le tissu industriel national, avec l’ambition d’atteindre un taux d’intégration locale permettant au Maroc de devenir une plateforme compétitive au niveau continental, voire mondial.
Il est à noter que l’appel à manifestation d’intérêt international initialement lancé avait permis de recevoir dix expressions d’intérêt de la part de constructeurs internationaux. Ainsi, l’ONCF franchit maintenant une étape cruciale en lançant l’appel à concurrence, structuré autour de trois composantes principales.
Premièrement, l’achat des trains avec un planning de livraison étalé sur quatre ans, de 2027 à 2030. Deuxièmement, la mise en place d’un partenariat pour la maintenance, où l’ONCF et le constructeur sélectionné collaboreront pour assurer la maintenance courante et industrielle des trains. Enfin, la troisième composante concerne le développement industriel, exigeant du constructeur retenu qu’il initie un projet de développement industriel, comprenant la construction d’une unité industrielle de fabrication et le développement d’un écosystème ferroviaire avec des fournisseurs et des sous-traitants, visant une ambition à l’export similaire à celle des industries automobiles et aéronautiques.