mercredi, octobre 30, 2024
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Israël va-t-il déporter des Palestiniens au Maroc ?

ISRAËL VA-T-IL DÉPORTER DES PALESTINIENS AU MAROC ?

Gila Gmaliel, la ministre israélienne du Renseignement, a récemment fait une nouvelle déclaration au sujet de sa proposition controversée visant à déporter de force la population civile de Gaza vers d’autres pays, mettant spécifiquement en lumière ceux qui se présentent comme des alliés des Palestiniens, y compris le Maroc, dont le roi Mohammed VI préside le comité d’Al Qods.

Selon les explications détaillées de la ministre israélienne, elle considère le retour de l’Autorité palestinienne à la tête de Gaza comme une option peu favorable, arguant que cette mesure a échoué par le passé et qu’elle risquerait d’échouer à nouveau. Gila Gmaliel, membre du parti national-libéral d’extrême-droite Likoud dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a souligné dans une tribune publiée par le Jerusalem Post que cette option serait perçue comme illégitime par l’opinion publique israélienne, risquant ainsi de replonger rapidement la région dans une situation de départ délicate.

La ministre israélienne du Renseignement rejette également la proposition de la communauté internationale visant à allouer des fonds pour la reconstruction de Gaza. Au lieu de cela, elle avance l’idée que la communauté internationale devrait participer financièrement à la déportation des habitants de Gaza dans d’autres pays. Selon elle, cette approche serait avantageuse à la fois pour les civils de Gaza cherchant une vie meilleure et pour Israël, présentant cela comme une solution où tout le monde serait gagnant.




Gila Gmaliel souligne l’inefficacité des solutions précédemment tentées, telles que le retrait des colonies de la bande de Gaza, l’enrichissement, la gestion du conflit, et la construction de hauts murs pour contenir les palestiniens. Pour elle, la proposition de déplacement forcé de la population de Gaza constitue une option viable, offrant ainsi une belle opportunité de redémarrer et de reconstruire.

Depuis le début des hostilités entre Israël et le Hamas, les déplacements forcés dans la bande de Gaza ont touché plus de 1,6 million de personnes, soit deux tiers de la population de cette enclave dont Israël aimerait prendre le contrôle. Les pertes humaines sont considérables, dépassant les 13 000 personnes tuées, dont plus de 5 500 enfants et 3 500 femmes du côté palestinien. Le nombre de morts est supérieur aux chiffres annoncés, de nombreuses personnes étant encore ensevelies tous les jours sous les décombres.

Du côté israélien, 1 200 personnes ont perdu la vie. Israel avait annoncé 1400 morts mais ce chiffre gonflé a été revu à la baisse. À noter que l’armée la plus morale du monde a tué plusieurs civils israéliens le 7 octobre 2023 à cause de la doctrine Hannibal, une stratégie militaire de l’armée israélienne qui consiste à empêcher le risque de prise d’otage, même au prix de la mort des captifs. Des otages israéliens ont également été tués par des bombardements d’Israel sur Gaza. À noter également qu’il y a des milliers d’otages palestiniens dans les prisons israéliennes (dont des enfants), emprisonnés… sans procès.

La situation demeure complexe et soulève des questions délicates sur le plan moral, humanitaire, judiciaire, économique, politique, etc.




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