vendredi, novembre 22, 2024
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(Vidéos) Bahija Simou : le Maroc et son Sahara oriental

(VIDÉOS) BAHIJA SIMOU : LE MAROC ET SON SAHARA ORIENTAL

Devant une salle comble, Bahija Simou, directrice des Archives royales, a présenté lors d’une conférence à Rabat, organisée par l’association Ribat Al-Fath et qui avait été diffusée en direct sur SNRT News, de nouvelles preuves indiscutables démontrant la souveraineté du Maroc sur ses régions du Sahara oriental. Cette intervention a suscité un vif intérêt sur les réseaux sociaux et parmi les passionnés d’histoire marocaine.

Avec des documents incontestables, Bahija Simou, spécialiste en histoire contemporaine et auteure renommée, a exposé avec éloquence et pendant plus d’une heure un pan crucial de l’histoire du Maroc, mettant en lumière sa vision claire et constante de sa souveraineté sur le Sahara oriental depuis des siècles.

Elle a souligné que le Maroc a toujours défendu ses frontières orientales depuis le 17ème siècle, malgré les tentatives de la France de les redéfinir après l’indépendance du Maroc en 1956. Elle a rappelé que la France avait proposé de restituer la région de Tindouf au Maroc, mais que cette offre avait été refusée par feu le roi Mohammed V, par respect pour les combattants algériens et dans l’attente de l’indépendance de l’Algérie.

Bahija Simou a mis en avant les principes nobles de Mohammed V, qui privilégiaient le bon voisinage et la fraternité entre les peuples musulmans, ainsi que la solidarité avec la révolution algérienne. Elle a souligné l’importance du soutien matériel et diplomatique apporté par le Maroc à l’Algérie pendant cette période, notamment à travers la mise à disposition des infrastructures et des ressources militaires (armes et soldats).

Peu avant d’aborder les sujets de l’importance du Maroc dans la révolution algérienne et du refus de traiter la question du Sahara oriental avec la France, Bahija Simou a mis en lumière le rôle d’un personnage jusqu’alors méconnu, Ali Ben Mohammed Soussi Semlali, membre de la commission chargée de définir les frontières. En 1887, il avait présenté au sultan Moulay El Hassan un document proposant une répartition territoriale à travers une carte détaillée du Maroc, incluant clairement les régions sahariennes à l’est et à l’ouest, avec les tribus identifiées par leurs noms authentiques et leur population respective.

Elle a ensuite mentionné l’occupation par la France de certaines régions marocaines en 1900, telles que Timimoune, Ksour Mtarfa, Beni Abbas, et Aïn Saleh, suivie de l’appropriation des oasis de Touat, des environs de Béchar, Bourara, Tidikelt et Aïn Safra entre 1900 et 1903.

L’État marocain a protesté contre ces actions, comme en témoigne le livre d’Alfred Georges Paul Martin, « Quatre siècles d’histoire marocaine au Sahara de 1504 à 1902 », paru pour la première fois en 1923. Ce livre, écrit par un ancien officier interprète de l’armée d’Afrique, présente des preuves documentaires de la souveraineté marocaine sur le Sahara oriental, sous l’autorité des sultans chérifiens.

Bahija Simou a souligné que la résistance des populations locales face aux colons français a conduit à la signature des protocoles de 1901 et 1902, qui ont permis la pacification par les Français sans ôter la souveraineté marocaine.

Elle a cité Alfred Georges Paul Martin, qui mentionne dans son livre que l’extension territoriale française dans le Sahara rendait nécessaire une conversation avec le gouvernement marocain, démontrant ainsi que ces régions faisaient historiquement partie de l’empire marocain.

Pour renforcer cette affirmation, elle a évoqué la Baïa reçue par le sultan Moulay Hafid en 1907 des tribus locales des provinces de Touat, Tidikelt et Bourara, confirmant leur appartenance au Maroc.

Enfin, elle a expliqué comment la France, unilatéralement, a adopté la ligne Varnier en janvier 1912, amputant arbitrairement les régions du Sahara oriental marocain, non reconnue par le Maroc. Cette ligne a été suivie par la ligne de Trinquet, étendant l’emprise française d’est en ouest aux dépens des territoires marocains.









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