lundi, novembre 25, 2024
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Le MAK dénonce une provocation de l’Algérie envers le Maroc

LE MAK DÉNONCE UNE PROVOCATION DE L’ALGÉRIE ENVERS LE MAROC

Le Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie dénonce une provocation de l’Algérie envers le Maroc

Le Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie a pris position face à l’établissement d’une représentation du « Parti nationaliste rifain » à Alger, bien que sans le nommer explicitement.

Dans un communiqué, le Haut-Conseil à la Sécurité de la Kabylie a examiné de près ce qu’il qualifie de « dernière initiative d’Alger, présentée comme une provocation envers le Maroc et un piège pour la Kabylie ».

Le Mouvement d’Autodétermination de la Kabylie, dirigé par Ferhat Mehenni, a fermement dénoncé ce qu’il perçoit comme une « manœuvre » orchestrée par l’Algérie, mettant en garde contre ses « graves conséquences prévisibles sur la scène internationale ».

Le Haut-Conseil à la Sécurité de la Kabylie a souligné que « l’Algérie se contredit en se posant comme un défenseur du droit à l’autodétermination des peuples tout en réprimant de manière inhumaine la Kabylie ».

Cette contradiction avait déjà été soulignée par l’ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, lors d’une réunion du Comité des 24 de l’ONU en mai 2022, où il avait mis en lumière le traitement différencié réservé au peuple kabyle. «Vous demandez l’autodétermination pour les 20.000 personnes que vous séquestrez dans les camps de Tindouf, mais vous la déniez à un peuple de 12 millions d’habitants. Le peuple kabyle a subi trois colonisations : ottomane, puis française et maintenant algérienne», avait affirmé Omar Hilale dans sa réponse à l’intervention de l’ambassadeur de l’Algérie auprès de l’ONU, lors de la réunion du Comité des 24 de l’ONU, organisée en mai 2022. Il s’agit de l’occupation la plus longue de l’histoire de l’Afrique, a-t-il déploré, en s’interrogeant pourquoi l’Algérie ne permet pas au Peuple Kabyle de s’autodéterminer, de s’exprimer et de choisir librement son destin, comme elle le revendique pour les populations des camps de Tindouf.

En outre, le Haut-Conseil à la Sécurité de la Kabylie a condamné les actions « désespérées » des militaires au pouvoir en Algérie, qualifiées d' »irrationnelles et irresponsables », potentiellement destinées à déclencher un conflit avec le Maroc afin de consolider le pouvoir d’Abdelmadjid Tebboune et d’éviter une nouvelle défaite en Kabylie lors des élections présidentielles prévues pour décembre 2024.

Il a également tenu à préciser que le Mouvement d’autodétermination de la Kabylie agit de manière indépendante, représentant les aspirations du peuple kabyle à retrouver sa souveraineté, et n’est lié à aucun pays tiers.Le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie a exprimé son désir de bientôt proclamer l’indépendance d’un État kabyle.

En réaction, le gouvernement algérien accuse le Mouvement d’autodétermination de la Kabylie d’être manipulé par le Maroc et Israël.

La réunion du Haut-Conseil à la Sécurité de la Kabylie, tenue le 8 mars, a été initiée par son président Ferhat Mehenni pour examiner ce qu’il considère comme une escalade des tensions régionales depuis le 2 mars 2024, faisant allusion au soutien de l’Algérie au « Parti nationaliste rifain ».

Alors que le vent semble changer de direction dans le dossier du Sahara, mettant en difficulté son allié et proxy le groupe séparatiste armé qui se fait appeler « Polisario », le gouvernement algérien cherche à créer une nouvelle diversion en accordant un bureau de représentation, situé au cœur d’Alger, à un peu connu « Parti national rifain ». Cette action est perçue comme une tentative désespérée de provocation de la part d’un pouvoir qui semble avoir abandonné tout sens de la prudence au profit d’une attitude résolument autodestructrice.

Après avoir soutenu, financé et armé le Polisario, et avoir activement œuvré pour déstabiliser le sud du Maroc en soutenant son agenda séparatiste au Sahara occidental marocain, l’Algérie franchit une nouvelle étape en inaugurant un nouveau chapitre en encourageant désormais l’émergence d’un nouveau mouvement séparatiste, cette fois-ci visant le nord du pays.